x
Galerie Synthesis (55, boul. Vassil Levski)
Commissaires : Nadezhda Pavlova and Nikola Mihov
18 avril – 15 juin 2024

Vernissage : jeudi 18 avril, 18h30, en présence de Paolo Woods

La Galerie Synthesis et l’Institut français de Bulgarie présentent l’exposition Les Paradis de Paolo Woods et Gabriele Galimberti, présentée pour la première fois au festival Les Rencontres d’Arles en 2015 et a depuis voyagé dans de nombreux musées et festivals.

Les paradis fiscaux* ont discrètement pris d’assaut le monde en catimini. Les articles et les rapports de plus en plus nombreux sur ce sujet si mal compris sont en général illustrés par des images de plages bordées de palmiers. Est‐ce bien à cela que ressemblent les paradis fiscaux ?

Pendant plus de deux ans, les deux artistes ont visité 13 centres offshore qui incarnent l’évasion fiscale, le secret, et l’extrême richesse, guidés par une unique obsession : traduire en images ces sujets pour le moins immatériels. Du Delaware à Jersey, des îles Vierges britanniques à la city de Londres, du Panama jusqu’à Hong Kong et Singapour, Paolo Woods et Gabriele Galimberti nous font découvrir un monde secret très différent de ce que nous nous plaisons le plus souvent à imaginer.

Paolo et Gabriele empruntent les tropes photographiques et le langage du monde qu’ils étudient. Ils ont réellement créé une entreprise, judicieusement nommée The Heavens, dont le siège social se situe à Delaware où, pour une somme modique et sans documents supplémentaires, chacun peut créer une société à responsabilité limitée en moins de 20 minutes. Le siège de The Heavens se situe dans le même bâtiment modeste qu’Apple, la Bank of America, Coca‐ Cola, General Electric, Google, Wal‐Mart, et 285 000 autres entreprises.

Selon les estimations, en 2015, environ 32 trillions de dollars étaient dissimulés dans des centres offshores du monde entier. Ce montant représente environ dix fois le PIB de l’Allemagne. Les paradis fiscaux ne sont pas une excentricité exotique mais bien un instrument structurel de l’économie mondialisée. Ils aident les particuliers et les entreprises à contourner les réglementations financières et réduire leurs obligations fiscales. Le projet The Heavens nous confronte aux problèmes moraux les plus fondamentaux et interrogent les relations qu’entretiennent public et privé, entreprises et états, riches et pauvres.

C’est un sujet d’extrême importance, car c’est un phénomène mondial qui concerne chacun d’entre nous. Votre plan de retraite, votre compte bancaire, la société à laquelle vous achetez votre voiture, tous ces organismes ont probablement recours à l’offshore pour optimiser leurs obligations fiscales. N’oublions pas qu’une grande partie de ce qui se passe dans les paradis fiscaux est parfaitement légal. Ce n’est peut-être pas moral, mais c’est parfaitement légal. Bien que ce soit légal, lorsque vous essayez d’établir un contact personnel avec ces personnes, beaucoup d’entre elles vous refuseront et ne demanderont pas à vous parler en tant que membre de la presse. J’ai travaillé comme photographe de guerre en Afghanistan et en Irak. J’ai photographié en Iran pendant plus de cinq ans. J’ai également travaillé avec les Chinois en Afrique, qui sont pour le moins réservés à l’égard des médias, mais c’est le sujet le plus difficile sur lequel j’ai travaillé jusqu’à présent, déclare Paolo Woods.

*Les paradis fiscaux sont des endroits où l’on peut investir sa fortune pour échapper aux règles financières de son pays. Il peut s’agir de lois fiscales ou pénales, de lois sur la transparence et la divulgation d’informations ou de réglementations financières. Il ne s’agit pas seulement d’impôts. Il n’est pas nécessaire de transférer sa fortune dans un paradis fiscal. Il suffit généralement que l’entité juridique qui détient cette richesse soit située dans le paradis fiscal – il peut s’agir d’une société fictive, d’un trust ou d’autre chose. L’actif lui-même, votre propriété, peut être n’importe quoi, il peut être situé n’importe où. Il peut s’agir d’un tableau, d’un jet privé, d’un compte bancaire en Suisse ou d’une maison dans un quartier chic de Londres.

Des termes comme « offshore » ou « refuge » sont souvent utilisés, « paradis fiscal » en français ou « Steueroase » (oasis fiscale) en allemand. Ces termes sont destinés à susciter des émotions positives chez les gens. C’est pourquoi les organisations qui luttent contre les paradis fiscaux, comme le Tax Justice Network, préfèrent parfois des termes tels que « juridiction pratiquant la confidentialité ». – extrait d’un essai du journaliste et écrivain britannique Nicholas Shaxon, publié dans le livre The Heavens (Dewi Lewis, 2015).

Le livre de photos The Heavens (Dewi Lewis, 2015) fait office de rapport annuel de l’entreprise de Paolo et Gabriele. L’édition française du livre Les Paradis (Delpire, 2015) sera disponible à l’achat dans la boutique Photosynthesis pendant l’exposition.

CONCERNANT LES AUTEURS :

Paolo Woods est né en 1970 aux Pays-Bas.

Né de parents d’origines canadiennes et hollandaises, Paolo Woods, basé à Paris a grandi en Italie et vécu en Haïti. Membre fondateur de la revue KOMETA et directeur de la photographie de cette même revue, il parcourt le monde et se consacre à des projets au long cours qui mélangent photographie et journalisme d’investigation.

Il a publié huit ouvrages, parmi lesquels Chinafrique, une enquête sur l’essor spectaculaire de la présence chinoise en Afrique. Son travail illustre régulièrement des publications internationales de première importance. Des expositions monographiques lui ont été consacrées dans plus d’une douzaine de pays et ses photographies font partie de plusieurs collections privées et publiques. Il a reçu de nombreux prix, dont deux World Press Photo Awards.

Gabriele Galimberti est né en 1977 en Italie.

Il a étudié la photographie à la Fondazione Studio Marangoni. Il a dirigé un studio de photographie professionnelle et une galerie à Florence avant de devenir photographe à plein temps, réalisant tant des travaux de commande que des projets documentaires personnels.
Il a récemment achevé un voyage de deux ans autour du monde au cours duquel il a produit un travail diffusé dans plus d’une centaine de publications internationales. Trois de ses projets, qui ont fait l’objet d’une parution aux éditions Random House et aux éditions Abrams, connaissent aujourd’hui un vif succès.

Dans le cadre de l’exposition :
19 avril, 18h30 | Rencontre avec Paolo Woods, (en anglais sans traduction en bulgare), auditorium de la NATFA Krastyo Sarafov.
14 mai, 17h00-20h00 | Bibliothèque Photosynthesis – Focus sur les livres photo de Paolo Woods et Gabriele Galimberti, Galerie Synthesis
18 mai, 16h00 | Nuit européenne des musées, visite de l’exposition avec Nadezhda Pavlova, une des commissaires de l’exposition, Galerie Synthesis
30 mai, 18h30 | Projection du film Happy Pills, 2022, réalisé par Paolo Woods, 94 min (sous-titré en anglais), salle Slaveykov, Institut français
14 juin, 18h30 | Projection du film Riberboom (Partners), 2023, réalisé par Claude Bechtold, 99 min (sous-titré en anglais), salle Slaveykov, Institut français
15 juin, 16h00 | Présentation de Kometa, la revue française tournée vers l’Est, Galerie Synthesis

L’exposition Les Paradis est réalisée avec le soutien de l’Ambassade de France en Bulgarie, l’Institut français de Bulgarie et Photosynthesis. Elle est le cheminement du partenariat entre la Galerie Synthesis et l’Institut français, dans de cadre duquel ont été présentés les expositions : Vestiges d’empires de Thomas Jorion (2021), Beijing Silvermine – livres-photos de Thomas Sauvin (2020), Vernacular MashUp de Jean-Marie Donat (2019) et Melos de Guillaume Lebrin (2019).

L’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) en partenariat avec l’Université de Sofia « Saint Kliment Ohridski » et sa Faculté de Lettres classiques et modernes organisent la 6ème édition du concours « Ma thèse en 180 secondes ». Le concours bénéficie de l’appui traditionnel du Centre francophone de l’Université de Sofia et reste ouvert aux doctorants de tous les établissements d’enseignement supérieur en Bulgarie.

Ce concours représente une opportunité pour les doctorants francophones de présenter leur sujet de recherche à un public diversifié de non-spécialistes. Chaque participant doit faire en trois minutes une présentation claire, concise, convaincante et attractive en français de la problématique sur laquelle il travaille. Le concours « Ma thèse en 180 secondes » offre aux participants une occasion unique d’améliorer leurs compétences en matière de communication tout en présentant leur recherche à un public plus large. C’est aussi un moyen de promouvoir la science et les études doctorales. Il s’agit d’une belle occasion pour présenter la production scientifique des jeunes chercheurs bulgares, ainsi que de renforcer les contacts et les échanges entre la communauté scientifique et la société.

Le concours « Ma thèse en 180 secondes » s’inspire de la compétition Three minute thesis (3MTMC) organisée pour la première fois en 2008 à l’Université de Queensland, en Australie. En 2012, il est entré dans l’espace francophone et actuellement des éditions sont organisées dans 30 pays.

La finale nationale Bulgarie aura lieu le 28 mai et son lauréat pourrait représenter la Bulgarie à la finale internationale du concours à Abidjan, capitale de la Côte d’Ivoire. Des formations spécialisées en communication scientifique et en art oratoire seront proposées aux participants à la finale.

Des prix seront décernés pour première (700 BGN), deuxième (500 BGN) et troisième place (300 BGN), ainsi qu’un prix du public.

Le concours est organisé avec le soutien du ministère des Affaires étrangères de la République de Bulgarie et avec l’aimable collaboration de l’Institut français de Bulgarie.

L’inscription au concours « Ma thèse en 180 secondes » Bulgarie 2024 est ouverte jusqu’au 30 avril 2024.

Toutes les informations nécessaires sur le concours sont disponibles sur le site de l’AUF

Le Printemps de Claude Le Jeune – tiré de la collection du même nom du compositeur de la Renaissance française, constitue le thème central du prochain concert de l’ensemble vocal de musique Cantanti DAI MONTI VERDI avec le claveciniste Nikolay Stoykov, qui donneront un concert à l’Institut français de Bulgarie , salle « Slaveykov » le 18 avril 2024 à 19h00. L’entrée au concert se fait sur invitation.

Au programme, des chansons de compositeurs français et franco-flamands de la fin de la Renaissance, parmi lesquels Claude Le Jeune, Clément Janequin, Roland de Lassus, Philippe de Monte et Jean de Castro, ainsi que ceux du répertoire pour clavecin des XVIe et XVIIe siècles dont Pierre Attaingnant, Louis Couperin, Jacques Champion de Chambonnières et le Roi de France Louis XIII.

Le concert est soutenu par la Municipalité de Sofia dans le cadre du Programme Culturel « Musique ancienne européenne sur la scène de Sofia » de la fondation Architetti musicali, ainsi que par l’Institut français de Bulgarie.

Le XXVIIème Festival de théâtre scolaire francophone « Les Scènes francophones de Bulgarie » aura lieu les 19 et 20 avril 2024 à l’Opéra d’État de Varna.

Ce Festival, placé sous le haut patronage de la Vice-présidente de la République de Bulgarie, Ilyana Iotova, est organisé par l’Alliance française de Varna, l’Association des professeurs de et en français en Bulgarie et l’Institut français de Bulgarie, en partenariat avec l’Opéra d’État de Varna, le lycée n°4 Frédéric Joliot-Curie de Varna et le soutien de la municipalité de Varna.

Huit troupes d’élèves des lycées bulgares joueront des pièces sous le thème de l’Autre : Assen Zlatarov de Veliko Tarnovo, Dobri Voinikov de Sofia, Joliot-Curie de Varna, Alphonse de Lamartine de Sofia, Lyudmil Stoyanov de Blagoevgrad, Rakovski de Bourgas, Romain Rolland de Stara Zagora et Simeon Radev de Pernik.

A l’initiative de l’École de Chaillot-Paris et de l’Institut national du Patrimoine culturel immobilier de Bulgarie (NINKN) et avec le soutien des Ministères de la Culture de Bulgarie et de France, des Instituts français et d’ICOMOS France, le séminaire international du futur projet scientifique et pédagogique réunissant des architectes de 5 pays autour d’échanges éducatifs sur la préservation du patrimoine culturel immobilier, a été accueilli fin mars au complexe architectural et paysager « Le Palais » à Balchik, créé au début du 20e siècle. Les participants du forum ont visité des bâtiments emblématiques des XIXe et XXe siècles situés entre Balchik en Bulgarie et l’Eforie Sud en Roumanie où se tiendra le prochain séminaire à l’automne.

« Nous prévoyons de créer un cycle de formation et un réseau d’experts en Bulgarie, Roumanie, Moldavie, Ukraine et bien sûr en France, qui pourront travailler ensemble sur des projets communs. Nous discutons de l’adhésion dans ce réseau de la Macédoine du Nord, de la Serbie, de la Croatie, du Chypre, du Monténégro, de l’Albanie et de la Turquie », a déclaré Mme Delphine Aboulker, architecte, docteure, directrice adjointe de l’Ecole de Chaillot – Paris. Elle et ses collègues Stefan Manciulescu et Florence Babics ont présenté plusieurs projets visant à restaurer des ensembles architecturaux ainsi que la méthodologie pédagogique de l’école française vieille de 137 ans.

La coopération en Europe du Sud-Est s’appuiera sur l’expérience acquise par le cours Chaillot-Bulgarie, fort de ses 24 ans d’histoire. Le cours spécialisé de 2 ans combine des cours sur l’histoire de l’architecture, les matériaux de construction, la conservation et la restauration des bâtiments, la législation internationale et nationale avec des ateliers d’architecture dans lesquels des experts parcourent l’ensemble du processus depuis la recherche et la documentation, en passant par l’analyse et la synthèse des données, aux idées et aux projets de réhabilitation.

Le programme Rila a été créé il y a plus de 20 ans pour encourager la coopération scientifique entre les équipes de recherche bulgares et françaises. Au cours de ces 20 dernières années plus de 130 projets dans toutes les disciplines ont été sélectionnés et financés par le Fonds scientifique bulgare et par le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères.

Le budget total de ce programme représente environ 80 000 € par an.

Ce jeudi 4 avril, environ 60 chercheuses et chercheurs se sont réunis dans la Aula magna de l’Université de Sofia pour un événement autour de ce programme. En ouverture, s.e. M. Joël Meyer, Ambassadeur de France en Bulgarie, a souligné l’importance de ce programme pour faire progresser la recherche dans nos deux pays.

M. Yuri Kalvachev, directeur du Fonds scientifique bulgare et M. Christophe Delacourt, représentant du ministère français de l’Enseignement supérieur et de la recherche, ont ensuite présenté les résultats d’une enquête sur l’impact scientifique de ce programme depuis 20 ans. Ils ont souligné que toutes les disciplines ont été concernées (y compris les sciences humaines et social). Des témoignages de chercheurs français et bulgares qui ont collaboré dans le cadre du programme Rila ont permis de mesurer son rôle dans la consolidation des liens qui peuvent exister entre des équipes. Une jeune doctorante française a également expliqué comment sa collaboration avec des collègues bulgares avait pu aider à faire évoluer son travail de thèse et comment ce programme aide à son intégration dans le monde de la recherche.

Enfin des modifications du fonctionnement du programme ont été annoncées : désormais un appel sera lancé chaque année. Les procédures de candidature et de fonctionnement du programme seront également simplifiées.

Prochain appel : 10 mai 2024

Dépôt des candidatures par les équipes françaises et bulgares : 16 septembre 2024

Plus d’informations sur programme RILA

Nuit des idées : Corps augmenté vs humain augmenté : le sport et le parasport questionnent les limites de notre humanité.

Le 11 avril 2024, de 18h00 à 23h30 à l’Institut français de Bulgarie. Entrée libre. Interprétariat français / bulgare

Alors que Paris se prépare à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques et que la ville de Sofia a été désignée Capitale mondiale du sport pour cette année, l’Institut français de Bulgarie a souhaité consacrer sa Nuit des idées 2024 à la thématique sportive, en questionnant plus particulièrement l’apport des technologies.

La Nuit des idées 2024 est organisée avec le soutien de l’Institut français à Paris, Pluxee et Bioderma et en partenariat avec la Radio nationale bulgare, la bTV radio et Sofia 2024 – Capitale mondiale du sport.

Nous nous intéresserons donc aux applications technologiques dans le sport et le parasport, à leur intérêt et à leurs limites. Nous tenterons de répondre aux questions qu’elles soulèvent sur la performance sportive, le sens de la compétition ou encore sur l’utilisation du sport comme vecteur d’inclusion. Plus largement nous nous demanderons en quoi les technologies servent-elles mieux notre humanité et si leur apport nous aide à faire davantage société.

Deux temps de débats et de discussions se succéderont lors desquelles nous tenterons, avec l’aide de personnalités et de spécialistes, d’apporter des éclairages multiples à ces interrogations.

En plus de ces trois temps forts de la soirée, le grand public pourra s’initier au e-sport sur les consoles, casques de réalité virtuelle et tablettes mis à disposition de tous dans la médiathèque de l’Institut pendant toute la soirée.

Jeux disponibles à la médiathèque :

Débat 1 « Sport et nouvelles technologies: outil de dépassement de soi ou dopage technologique? » de 18h30 à 20h00

La discussion sera modérée par M. Svetoslav Tabakov, journaliste sportif.

Intervenants

Camille Jeunet-Kelway

Camille Jeunet-Kelway, PhD, chargée de recherches au CNRS depuis 2018. En 2021, elle rejoint l’Institut des Neurosciences Cognitives et Intégratives d’Aquitaine (INCIA) à Bordeaux, où elle mène une recherche interdisciplinaire sur l’usage des interfaces cerveau-ordinateur pour améliorer ou restaurer des capacités cognitives et motrices, à la fois dans le contexte d’applications cliniques (AVC, maladie de Parkinson) et non cliniques (performance sportive). Elle est particulièrement intéressée par l’étude des mécanismes d’apprentissage sous-tendant l’entraînement par neurofeedback ainsi que par l’acceptabilité des entraînements par neurofeedback et des interfaces cerveau-ordinateur.

Arnaud Faupin

Arnaud Faupin, PhD, professeur des Universités, Vice-Président Formation de l’Université de Toulon. Il a créé à l’Université de Toulon, en 2012, la licence Staps en Activités Physiques Adaptées et Santé (APAS) puis en 2023 le Diplôme Inter-Universitaire « Parasport ». Il a été chargé de mission handicap à l’université de 2018 à 2021. Membre du laboratoire JAP2S, il anime l’axe de recherche « Parasport Santé ». Il est conseiller scientifique de la Fédération Française Handisport. Il est responsable du lot de travail « Couplage sportif-matériel » du Projet de recherche PARAPERF dont l’objectif est d’optimiser l’émergence des athlètes de très haut potentiel pour les Jeux Paralympiques de Paris en 2024.

Boryana Angelova-Igova

Boryana Angelova-Igova est diplômée du lycée de langue française de Sofia. Elle a poursuivi ses études à l’Université de Sofia « St. Kliment Ohridski », où elle obtient une licence en « Etudes culturelles ». Par la suite, elle a obtenu un master en « Philosophie avec enseignement de l’anglais ». Elle travaille comme professeur assistant de philosophie du sport à l’Académie nationale des sports Vasil Levski. Docteur en philosophie de l’Université de Sofia « St. Kliment Ohridski ». Elle est l’auteur des ouvrages : La société consumériste de l’école de Francfort à Jean Baudrillard. Le problème de la culture. L’invention de l’homme-machine. Le corps de l’athlète. Compilateur du livre Philosophes français modernes du sport.

.

Ivan Birnikov

Ivan Birnikov, PhD est maître-assistant à l’Académie nationale des sports « Vasil Levski ». A partir de 2012, il est entraîneur et guide de para-athlètes déficients visuels dans la discipline du ski de fond. Il a participé à deux Jeux paralympiques d’hiver – Sochi 2014 et PyeongChang 2018.

Vladimir Gyurov

Après un accident avec un vélo de course en 2000, Vladimir Gyurov est resté paralysé et se déplace en fauteuil roulant. Après l’accident, il a obtenu un diplôme en télécommunications de l’Université technique, Sofia et un EMBA de l’Université américaine. En même temps, il a commencé à travailler pour une grande compagnie internationale de télécommunications.
Il a participé aux compétitions du para ski-alpin, du tennis en fauteuil roulant et est le fondateur d’une équipe de basket-ball en fauteuil roulant (Sofia-Balkan).
Il pratique le para cyclisme avec vélo à mains (handbike), a participé au championnat d’Europe de parachutisme adapté en France et dans d’autres épreuves pour para-athlètes.

Ilia Lalov

Diplômé de l’Académie nationale des sports « Vasil Levski ». Entre 1958 et 1963, il a été nageur national, décrochant les records et le titre de champion de Bulgarie sur 100 et 200 mètres brasse, finaliste aux Jeux mondiaux universitaires de 1959. Tout au long de sa vie, Ilia Lalov a dédié son existence au sport, formant de nombreux champions et battant des records. Depuis 1969, il est entraîneur de l’équipe nationale bulgare. À partir de 1985, il s’engage dans le mouvement paralympique bulgare, en tant qu’entraîneur et dirigeant. Sous sa direction, Polina Djurova a remporté la médaille d’argent paralympique aux Jeux d’Atlanta en 1996. Depuis 1992, Ilia Lalov est président de la Fédération bulgare « Sport pour les handicapés », aujourd’hui Fédération paralympique bulgare, et depuis 2012, il préside l’Organisation paralympique bulgare. Il représente la Bulgarie au sein des instances européennes et mondiales du Mouvement Paralympique.

Débat 2 « Les nouvelles technologies servent-elles réellement l’inclusion dans le sport ? » de 20h15 à 21h45

La discussion sera modérée par M. Nikola Stoynov, journaliste sportif.

Intervenants

Camille Jeunet-Kelway

Camille Jeunet-Kelway, PhD, chargée de recherches au CNRS depuis 2018. En 2021, elle rejoint l’Institut des Neurosciences Cognitives et Intégratives d’Aquitaine (INCIA) à Bordeaux, où elle mène une recherche interdisciplinaire sur l’usage des interfaces cerveau-ordinateur pour améliorer ou restaurer des capacités cognitives et motrices, à la fois dans le contexte d’applications cliniques (AVC, maladie de Parkinson) et non cliniques (performance sportive). Elle est particulièrement intéressée par l’étude des mécanismes d’apprentissage sous-tendant l’entraînement par neurofeedback ainsi que par l’acceptabilité des entraînements par neurofeedback et des interfaces cerveau-ordinateur.

Arnaud Faupin

Arnaud Faupin, PhD, professeur des Universités, Vice-Président Formation de l’Université de Toulon. Il a créé à l’Université de Toulon, en 2012, la licence Staps en Activités Physiques Adaptées et Santé (APAS) puis en 2023 le Diplôme Inter-Universitaire « Parasport ». Il a été chargé de mission handicap à l’université de 2018 à 2021. Membre du laboratoire JAP2S, il anime l’axe de recherche « Parasport Santé ». Il est conseiller scientifique de la Fédération Française Handisport. Il est responsable du lot de travail « Couplage sportif-matériel » du Projet de recherche PARAPERF dont l’objectif est d’optimiser l’émergence des athlètes de très haut potentiel pour les Jeux Paralympiques de Paris en 2024.

Stefka Djobova

Stefka Djobova est professeur assistant au département des sports nautiques de l’Académie nationale des sports « Vasil Levski ». Diplômée de l’Institut supérieur d’éducation physique et titulaire d’un diplôme d’entraîneur de voile et d’une deuxième spécialité d’enseignant d’éducation physique. Stefka Djobova est membre du conseil d’administration et directrice sportive de Special Olympics Bulgaria. Elle est également membre du groupe de travail de la Commission européenne sur le développement des ressources humaines dans le sport – XG HR Sport, ainsi que du comité de développement du Conseil international pour l’éducation physique et la science du sport (CIEPSS). Auteure de livres électroniques et de nombreuses publications, elle a contribué à la création de deux programmes européens intensifs d’Activité physique adaptée et de sport pour les personnes handicapées.

Daniela Sadikova

Daniela Sadikova est physiothérapeute pédiatrique. Titulaire d’un doctorat en kinésithérapie chez les enfants souffrant de troubles posturaux à l’âge préscolaire, elle travaille principalement avec des enfants souffrant de troubles neuromusculaires – paralysie cérébrale, atrophie musculaire spinale, dystrophie musculaire. Elle s’intéresse principalement à la neuroréhabilitation et a suivi un certain nombre de formations : M.A.E.S., PNF, Bobath pour enfants et adultes, Prechtl General movement. 

Cofondatrice de ParaKids, organisation offrant des opportunités sportives à plus de 250 enfants et jeunes handicapés, elle encourage les enfants de ParaKids à être actifs dans toutes les directions. Les enfants avec lesquels elle travaille nagent, skient, escaladent des sommets, participent à des marathons et prouvent chaque jour qu’ils sont de véritables champions.

Maurice Grinberg

Maurice Grinberg est professeur au département « Sciences cognitives et psychologie » de la Nouvelle Université Bulgare et co-fondateur de l’association « ASSIST – Technologies d’assistance » dont il est le président. Il est l’auteur de nombreuses publications dans le domaine de la modélisation cognitive, des dilemmes sociaux et moraux et de la communication augmentée et alternative parmi lesquels trois livres.
Il est membre de l’Association de science cognitive, de l’Association internationale de communication augmentée et alternative et membre du bord de l’Association pour l’avancement des technologies d’assistance en Europe. Il représente ASSIST – Technologies de l’assistance dans le Conseil national pour la protection de l’enfant.

Stella Yantchovitchina

Stella Yantchovitchina, est une skieuse alpine qui fait partie de la catégorie des para-athlètes souffrant d’un handicap au niveau des membres supérieurs. Elle a participé aux Coupes du monde et aux Championnats du monde de para-athlétisme. Classée 8ème à la Coupe du monde à Rosterhohe, Autriche et 14ème du Slalom Géant aux Championnats du monde des ParaSports d’hiver à Lillehammer, Norvège 2022.
Elle est actuellement étudiante à l’Académie nationale des sports « Vasil Levski » et se prépare pour les Jeux paralympiques d’hiver de 2026 en Italie.

Le samedi, 27 avril de 10h30 à 12h00

Ernest et Célestine – le voyage en Charabïe, 1h20’ ; animation

Résumé : Ernest et Célestine retournent au pays d’Ernest, la Charabie, pour faire réparer son précieux violon cassé. Ils découvrent alors que la musique est bannie dans tout le pays depuis plusieurs années. Pour nos deux héros, il est impensable de vivre sans musique ! Accompagnés de complices, dont un mystérieux justicier masqué, Ernest et Célestine vont tenter de réparer cette injustice afin de ramener la joie au pays des ours.

A partir de 5 ans

Les projections sont destinées uniquement aux enfants, les parents peuvent rester à la médiathèque pendant ce temps.

Entrée libre
Inscription obligatoire, places limitées!

Pour s’inscrire : https://forms.gle/jAVQZsc9Vmonfz3F6

Tél : 02 9 37 79 35

On vous invite à rejoindre le club de lecture de la médiathèque ! Une fois par mois on se rencontre pour échanger sur nos lectures et profiter des suggestions des autres participants. Les rencontres ont lieu en français et sont animées par Arielle Randriamiarana, enseignante au Lycée français « Victor Hugo ».

Destiné aux participants de + 16 ans          

Prochain rendez-vous – le vendredi 19 avril à 18 heures

Sujet : la poésie

Entrée libre sur inscription

E-mail : mediatheque@institutfrançais.bg

Tél : 02 937 79 35

 

Samedi, 13 avril à 10h30  

Animatrice : Léa Zervini

Samedi matin, place aux histoires ! Une heure du conte dédiée aux enfants pour rêver, grandir, s’émerveiller !

Durée : 1 heure      Conseillé pour des enfants à partir de 5 ans

Entrée libre
Inscription obligatoire, places limitées !

Pour s’inscrire :  https://forms.gle/LhS7yojnFgwHiAoF6