TEF – TEF Intégration, Résidence et Nationalité – TEF Canada – TEF Québec
Vous avez besoin rapidement d’une attestation officielle certifiant votre niveau de français, présentez-vous au Test d’Evaluation du Français (TEF) délivré par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris à l’Institut français de Bulgarie.
Les épreuves se déroulent sur ordinateur dans les locaux de l’Institut et les candidats reçoivent leurs résultats très rapidement. Il n’y a pas de sessions préétablies. Il suffit de nous contacter à l’adresse ifb-examens@institutfrancais.bg et nous vous proposerons une date qui vous conviendra dans un délai minimum de dix jours.
La validité des résultats est de deux ans.
Le TEF est reconnu officiellement par :
• le ministère français de l’Éducation nationale
• le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation
• le ministère français de l’Intérieur
• le ministère de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté du Canada
• le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration du Québec
• le Secrétariat d’État aux Migrations suisse
Quelles sont les épreuves du TEF ?
Le TEF se compose de 5 épreuves modulaire :
Quelles épreuves pour quel objectif ?
Le TEF est un test modulaire. En fonction de votre objectif et des démarches que vous effectuez, inscrivez-vous à la version du TEF qui comprend les épreuves dont vous avez besoin.
Pour plus d’informations et de détails sur le TEF , rendez-vous sur le site de la chambre de commerce et d’industrie de Paris
Vous pouvez passer le TEF pour certifier votre niveau de français. Il est également reconnu dans le cadre des démarches pour :
TEF pour intégrer un établissement scolaire / universitaire (mobilité étudiante)
Le TEF permet à tout candidat (étudiant, professionnel, apprenant du français) de tester son niveau de français sur 5 épreuves au choix parmi la Compréhension écrite, la Compréhension orale, le Lexique et structure, l’Expression écrite et l’Expression orale.
Le TEF est officiellement reconnu dans le cadre de la procédure DAP (demande d’admission préalable) par le ministère français de l’Éducation nationale depuis 2004. Le test évalue les compétences en français à l’écrit et à l’oral pour tout étudiant étranger candidat à une inscription en premier cycle d’études universitaires en France.
Le TEF se compose alors de 4 épreuves obligatoires :
L’épreuve d’Expression orale (15 min – 2 sujets à traiter) est facultative.
Pour attester de votre niveau, vous devrez obtenir un score supérieur ou égal à 400/699 aux épreuves écrites du TEF.
Le TEF Intégration, Résidence et Nationalité (TEF IRN)
Reconnu par le ministère de l’Intérieur français, le TEF Intégration, Résidence et Nationalité est destiné à toute personne étrangère de plus de 16 ans souhaitant :
Le TEF Intégration, Résidence et Nationalité se compose de 4 épreuves obligatoires :
Pour plus d’informations et de détails sur le TEF Intégration, Résidence et Nationalité , rendez-vous sur le site de la chambre de commerce et d’industrie de Paris
Le TEF Canada
Dans le cadre des procédures d’immigration et de demande de citoyenneté, le gouvernement fédéral du Canada reconnaît depuis 2002 le TEF Canada pour attester de ses connaissances linguistiques en français.
Dans le cadre d’une demande d’immigration vers le Canada, vous devez passer les 4 épreuves suivantes :
Dans le cadre d’une demande de citoyenneté canadienne, vous devez passer les 2 épreuves suivantes :
Attention ! Toutes les épreuves doivent être passées le même jour pour que votre attestation soit reconnue par les autorités canadiennes.
Pour plus d’informations et de détails sur le TEF Canada , rendez-vous sur le site de la chambre de commerce et d’industrie de Paris
Le TEF Québec
Dans le cadre des procédures d’immigration, le ministère de l’Immigration de la Francisation et de l’Intégration (MIFI) du Québec demande d’attester de ses connaissances linguistiques en français. Il reconnaît pour ces démarches le TEF Québec (TEFAQ).
Le TEF Québec (TEFAQ) se compose de 4 épreuves modulaires :
Dans le cadre d’une demande d’immigration vers le Québec, le TEFAQ se compose de 2 épreuves obligatoires indissociables : Compréhension orale et Expression oral, et de 2 épreuves facultatives : Compréhension écrite et Expression écrite.
Pour le/la requérant·e principal·e, la connaissance du français doit au minimum correspondre à un niveau 7 (intermédiaire avancé) de l’Échelle québécoise des niveaux de compétence en français des personnes immigrantes adultes ou son équivalent (niveau B2 du Cadre européen commun de référence pour les langues) pour obtenir des points.
Le/la conjoint·e du/de la requérant·e principal·e peut également obtenir des points pour sa connaissance du français. Il/Elle est invité(e) à fournir les résultats d’un TEFAQ seulement pour la compréhension et la production orales.
À noter : Depuis le 22 juillet 2021, dans le cadre du PEQ – Programme de l’expérience québécoise, la connaissance du français à l’oral doit correspondre au niveau 4 pour le/la conjoint·e du/de la requérante principal·e.
Dans le cadre d’une demande de citoyenneté canadienne, vous devez passer les 2 épreuves suivantes : Compréhension orale et Expression oral.
Afin de prétendre à un maximum de points lors de la présentation de vos résultats dans votre dossier de demande d’immigration, il est recommandé de vous présenter aux épreuves de compréhension et d’expression orales et si votre niveau à l’écrit est avancé de présenter également l’ensemble des épreuves écrites.
Pour plus d’informations et de détails sur le TEF Québec, rendez-vous sur le site de la chambre de commerce et d’industrie de Paris
Tarifs (en leva)
TEF Naturalisation | TEF Canada | TEF Québec | TEF /5 épreuves | |
Compréhension orale | 100 | 100 | 100 | Tarif unique pour les 5 épreuves : |
Compréhension écrite | 100 | 100 | 100 | CO/CE/PO/PE/LS |
Expression orale | 100 | 100 | 100 | 500 |
Expression écrite | 100 | 100 | 100 |
Se préparer aux différentes versions du TEF
Si vous êtes intéressés pour des cours de préparation à ces tests, n’hésitez pas à nous contacter ; nous rechercherons la meilleure formule adaptée à vos besoins et à votre niveau ifb-examens@institutfrancais.bg
L’Institut français de Paris, l’Institut français de Bulgarie et leurs partenaires, présentent une synthèse en vidéo de l’ensemble des tables rondes qui se sont déroulées dans le cadre des Dialogues européens – Face à la guerre du 13 au 15 juin 2024 à Sofia et Plovdiv.
Les « Dialogues européens » ont proposé une série de tables rondes réunissant intellectuels, artistes et écrivains sur le thème « des Balkans à la mer Noire : héritages, identités et trajectoires européennes ».
Quelle histoire européenne partageons-nous ? Quelles sont les références culturelles, ainsi que les récits politiques qui façonnent et font vivre le projet européen à Sofia et à Paris, à Kiyv et à Varsovie, à Riga et à Budapest, à Belgrade, à Sarajevo et à Chisinau ainsi que dans toutes les autres capitales européennes ? Ces questions revêtent une urgence particulière depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022.
Pour répondre à ces questions, l’Institut français de Paris a lancé à l’automne 2023 un cycle de débats publics en Europe intitulé « Face à la guerre – dialogues européens ». Le programme a débuté à Prague au sein de l’Université Charles dans le cadre du forum annuel Prague European Summit et s’est poursuivi à Vilnius, Varsovie, et Amsterdam avant de se dérouler en Bulgarie, à Sofia et Plovdiv.
TABLES RONDES DU FORUM: VIDÉOS
Table ronde : l’Europe face à la guerre
Discours introductif / Keynote speaker : Ahmet Insel, politiste et universitaire (Turquie)
Table ronde : les Balkans et les imaginaires frontaliers
Discours introductif / Keynote speaker : Michel Foucher, géographe, diplomate, essayiste (France)
Table ronde : l’Europe du Sud-Est et l’intégration à l’Union européenne
Débat entre écrivains sur les héritages, les identités et les territoires : le récit et la fiction dans l’imaginaire européen (1ère partie)
Débat entre écrivains sur les héritages, les identités et les territoires : le récit et la fiction dans l’imaginaire européen (2ème partie)
Intervention sur le thème « Création du département des Arts de Byzance et des Chrétientés en Orient au Musée du Louvre et ses enjeux dans le monde actuel »
Présentation du projet « Musée des années 90 » à Belgrade
Chers artistes, commissaires, galeristes,
Les archives alimentent la mémoire collective, mais elles n’y parviennent pas par elles-mêmes.
Dans le cadre de « Novembre numérique » 2024 et des 145 ans des relations diplomatiques entre la France et la Bulgarie, l’Institut français de Bulgarie va créer sa galerie virtuelle avec le soutien d’Ianua.art’. Cette plateforme permettra aux différentes et futures générations et de pouvoir accéder à un centre de ressources en visualisant les projets de coopération en arts visuels entre la France et la Bulgarie. L’idée est également de pouvoir publier un catalogue.
Aussi, si vous êtes artistes, commissaires, critiques d’art, galeristes et que vous avez des archives photographiques et des textes autour d’expositions communes que vous souhaitez mettre à disposition de l’Institut français de Bulgarie, nous serions heureux de pouvoir les compiler afin de pouvoir construire ensemble une exposition et bibliographie illustrées et recomposer la mémoire de nos partenariats.
Ces expositions ou potentielles publications ne seront pas à but lucratif et ne seront pas vendues ; c’est pourquoi nous demandons une contribution gracieuse de leurs auteurs et l’autorisation de publier et diffuser les images qui nous seront communiquées
Contact : edouard.mornaud@institutfrancais.bg
Le premier vrai village olympique est construit à l’occasion des Jeux de Los Angeles en 1932. Les athlètes (hommes uniquement) de 37 pays différents dorment, mangent et s’entraînent ensemble. Pour la première fois, on pense à inclure des services propres à une cité: un hôpital, une caserne de pompiers, un bureau de poste… Au début, les athlètes femmes n’habitent pas le village olympique et logent à l’hôtel. C’est à partir des JO de Melbourne, en 1956, que le village olympique devient mixte.
#Paris2024
Les bourses « France Excellence » sont attribuées chaque année par l’Institut français de Bulgarie. Le choix des candidats se fait en fonction de priorités définies par le jury, qui réunit des responsables français et bulgares. Ce jury est souverain et détermine lui-même ses critères de sélection.
Ces bourses sont attribuées pour des formations diplômantes en français et en anglais au niveau licence (L1), master et doctorat (cotutelle et codirection internationale de thèse) ainsi que pour des séjours scientifiques de haut niveau.
Cette bourse permet aux candidats en dernière année d’études secondaires de postuler pour un financement de 10 mois pendant sa première année d’études supérieures (L1). Еxcellents résultats scolaires, ainsi qu’une très bonne maîtrise de la langue française sont nécessaires pour y candidater.
La bourse est attribuée pour une inscription en master 1 (M1) ou en master 2 (M2) et ne peut excéder 10 mois.
Deux types de master 2 :
Pour ce niveau d’études la bourse est octroyée en priorité dans le cadre de partenariats existants entre établissements bulgares et français.
Les dossiers de candidature pour le niveau M1 sont également éligibles.
Programme de bourses « France Excellence Europa »
Cette bourse s’adresse aux étudiants de l’UE, fracophones et non francophones, âgés de 18 à 26 ans, ayant d’excellents résultats universitaires et un projet de master en France.
La durée de la bourse est de 12 ou de 24 mois.
Les thématiques éligibles sont : Culture et patrimoine ; Education, pédagogie ; Langue et civilisation française, langues et civilisations étrangères et études européennes ; Sciences politiques et juridique ; Santé ; Sciences de l’environnement ; Numérique.
Les candidats doivent faire parvenir, par voie électronique, leurs dossiers de candidature à l’Institut français de Bulgarie à l’adresse suivante : fee.bulgarie@campusfrance.org
Renseignez-vous : en français et en anglais
Cette bourse comprend 3 séjours de 4 mois en France, fixés dans la convention de cotutelle de thèse, signée entre les établissements français et bulgare. Deux directeurs de thèse suivent le travail du doctorant. Une seule soutenance dans un des deux établissements. L’étudiant doit être régulièrement inscrit à l’université au moment de la soutenance. Délivrance d’un diplôme de docteur conféré conjointement par les deux établissements ou deux diplômes de docteurs de chacun des étbalissements.
Bourse non prolongeable et non renouvelable.
Séjours de courte durée en France, indiqués sur le calendrier signé par les deux directeurs.
Inscription et paiement des frais de formation dans l’établissement bulgare.
Délivrance d’un seul diplôme de doctorat par l’établissement d’inscription.
Mobilité courte d’une durée de 15 ou 30 jours pour deux type de public :
Cette bourse est attribuée à des post-doctorants/chercheurs ayant obtenu leur thèse depuis plus de 5 ans à la date d’arrivée du boursier en France pour un séjour de 15 ou de 30 jours.
Les bourses du gouvernement français sont attribuées aux candidats satisfaisant aux critères suivants :
Le dossier de candidature doit être déposé à l’Institut français de Bulgarie et doit comporter les documents suivants, traduits et certifiés conforme :
Les candidatures peuvent être déposées au fil de l’eau pendant toute l’année.
Suite à la publication des résultats de délibération de la commission franco-bulgare d’attribution des bourses, les bénéficiaires doivent constituer un nouveau dossier. Celui-ci, une fois déposé à l’IFB, est envoyé à Campus France Paris, organisme chargé de la gestion des bourses.
Le Dossier doit comporter les documents suivants, traduits et certifiés conforme :
Les doctorants doivent rajouter au dossier :
Autres frais couverts par le gouvernement français :
La bourse accordée peut être remise en question lors du séjour en France : les boursiers du gouvernement français sont en effet soumis à des exigences d’excellence universitaire.
Tél. + 359 2 937 79 64
En partenariat avec les municipalités de Sofia, Varna et Bourgas, et avec les Alliances françaises de Varna et de Bourgas, l’Institut français de Bulgarie a offert à des centaines de spectateurs de ces trois villes une soirée unique à l’occasion de l’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, vendredi 26 juillet 2024, avec le soutien du ministère de la Jeunesse et des sports et le support de la BNT et de la société Legrand.
A Varna, c’est dans le cadre du festival Varna-Moreto que l’événement a été organisé par l’Alliance française avec la municipalité varnéenne. Une fanfare et des démonstrations sportives ont contribué à cette célébration grâce à la participation de l’Orchestre de l’École Nationale des Beaux-Arts « Dobri Hristov » et des clubs sportifs de Varna. Le maire de la ville, M. Blagomir Kotsev, et la directrice de l’Alliance française, Mme Milena Angelova, ont tous deux prononcé un discours en introduction à cette projection en plein air qui a mobilisé de nombreux spectateurs.
A Bourgas, la soirée a été ouverte par le maire-adjoint en charge des sports, de la jeunesse et du tourisme, M. Manol Todorov, et le conseiller politique et de presse de l’Ambassade de France, M. Jérôme Kelle. Un spectacle impliquant les clubs sportifs de la ville a été organisé par la municipalité et l’Alliance française sur la place de l’hôtel de ville avant d’offrir au large public présent les premières images de la cérémonie officielle sur écran géant.
A Sofia, c’est au Centre d’art contemporain Toplocentrale que l’événement a été organisé en présence de nombreux athlètes et champions olympiques bulgares. La soirée a débuté dès 18h avec le club de volley-ball Levski et la fédération nationale de rugby qui ont proposé au public de se joindre à eux pour quelques parties de beach-volley et de rugby à 7 sur la pelouse du Parc du Sud. D’impressionnantes démonstrations ont ensuite été offertes au public de la Toplocentrale par l’équipe nationale de Wushu, nouveau sport olympique aux Jeux olympiques de la Jeunesse à Dakar en 2026, et par l’équipe nationale de Taekwondo, réprésentée aux JO de Paris 2024 par l’athlète bulgare Kimia Alizadeh.
Lors de son discours, l’ambassadeur de France en Bulgarie a souligné l’originalité et l’avant-gardisme des Jeux de Paris 2024, porteurs d’une nouvelle vision des grands événements sportifs où héritage et éco-responsabilité sont au coeur même de leur conception. Le maire-adjoint de Sofia, M. Ivan Vassilev, ainsi que le président de l’Académie nationale olympique, M. Lozan Mitev, se sont également exprimés, rappelant l’importance du sport et la force de ses valeurs pour notre bien-être individuel et collectif. Le président de l’organisation paralympique, M. Ilia Lalov, était également présent et la présidente de la fédération de gymnastique artistique, Mme Ilyana Raeva, a souhaité être là par les mots en adressant un message spécial lu au public par Mme Sonya Kostadinova du ministère de la Jeunesse et des Sports. A 21h24, plusieurs centaines de spectateurs étaient présents sur la terrasse de la Toplocentrale pour le coup d’envoi de la cérémonie officielle d’ouverture qui s’est déroulée sous le signe de la diversité et de l’altérité.
L’Institut français remercie tout particulièrement le ministère de la Jeunesse et des Sports, les athlètes et champions bulgares, les municipalités de Sofia, Varna et de Bourgas, ainsi que les fédérations nationales de volley-ball, de rugby, de wushu, de taekwondo, le club de volley-ball Levski et les clubs sportifs de Varna et Bourgas pour leur mobilisation à l’occasion de cette soirée de célébration. Merci également à la Toplocentrale pour son partenariat dans l’organisation de cet événement et à notre sponsor Legrand.
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En s’inscrivant aux Jeux, l’athlète s’engage à se soumettre à des contrôles antidopage. Dans le cadre des JO, les contrôles sont effectués sous l’autorité du CIO et de sa commission médicale. Des tests peuvent avoir lieu avant ou pendant les Jeux. Pour les sports pratiqués de manière individuelle, chaque athlète terminant parmi les cinq premiers du classement de chaque épreuve, plus deux autres athlètes (dans les compétitions préliminaires ou la finale) sont choisis au hasard. Pour les sports d’équipe ou les autres sports dans lesquels les équipes sont récompensées, les contrôles sont effectués tout au long de la période des Jeux Olympiques.
La Galerie nationale
Arsenal de Sofia – Musée d’art contemporain
présente
BORYANA PETKOVA
Sans lien de sang
25/07 – 15/09/2024
Vernissage : jeudi 25 juillet 2024, 18h30
Arsenal de Sofia – Musée d’art contemporain (SAMSI), 2, boul. Tcherni Vrah
Commissaire de l’exposition : Irina Batkova
Ces dernières années, la pratique artistique de Boryana Petkova se concentre sur le dessin performatif, représentant l’énergie de l’acte créatif en tant que geste qui donne du sens au contexte dans lequel l’œuvre est réalisée. Les mouvements de la main de l’artiste tracent au crayon, sur différentes surfaces, l’aspiration à atteindre et à maîtriser les territoires physiques de l’espace personnel subjectif. L’exploration des frontières – celles que nous nous fixons et celles qui nous sont imposées de l’extérieur – fait partie de sa philosophie artistique et incarne l’impulsion naturelle de l’homme à recherche de son propre soi. Les récentes performances de Boryana Petkova sont le prolongement naturel de cette pratique : son corps n’est plus seulement un outil pour exprimer des idées, mais aussi un objet d’analyse, et le dépassement des limites se fait en s’enfonçant dans les couches profondes de l’histoire personnelle. Les deux performances qui constituent la base de l’exposition pour l’espace SAMSI tracent les lignes d’une géographie subjective qui part de l’enfance et façonne le présent.
Dans Sans lien de sang, Boryana Petkova présente sans compromis une partie cachée de son monde intérieur, celle que nous réprimons habituellement et que nous ne montrons pas aux autres. Elle place ainsi sa pratique au centre du débat sur le rôle et la signification de l’art en tant qu’outil de recherche de la vérité et sur le prix que l’artiste est prêt à payer.
Avec le soutien de l’Ambassade de France en Bulgarie / Institut français de Bulgarie, Art Project Depot et MK Productions et le partenariat média de BTA
Galerie Nationale
16 juillet – 20 octobre 2024
Commissaire : Yana Bratanova
Vernissage le mardi 16 juillet, 18h00
Carré 500, place « St. Alexandre Nevski », 1, rue « 19 février »
La Galerie nationale poursuit sa mission et sa politique de faire découvrir au public des auteurs d’origine bulgare ayant reçu une reconnaissance professionnelle hors des frontières du pays. Bistra Lechevalier fait partie des rares artistes conceptuels contemporains présents à l’international. Pour la première fois en Bulgarie, une exposition rétrospective présente l’œuvre de l’artiste.
La liberté est un code primordial dans l’œuvre de Bistra Lechevalier. Ses premières compositions – Vol d’oiseaux (1964), la série emblématique Les fenêtres (Fenêtre bouchée, Fenêtre brulée, Fenêtre blanche) et Chaises blanches des années 1970 sont l’expression de son désir irrésistible de liberté. Créée par Bistra Lechevalier, c’est une machine puissante pour voler au-delà des limites.
Les œuvres de l’artiste sont construites à partir de matériaux naturels et industriels. Elle utilise le plâtre, qu’elle associe au bois, à la paille et au verre, auxquels elle confère une sophistication particulière. Bistra Lechevalier manie habilement le papier, la résine, le caoutchouc, la fonte, le plomb, la fonte d’aluminium et le bronze, le polyester, le caoutchouc néoprène, la surface des miroirs, le tissu, les cordes, etc., à l’aide desquels elle réalise ses rêves et ses idées. Elle transforme la matière avec des transitions douces du volume à la planéité et vice versa avec une capacité innée à rechercher de nouvelles formes.
Des œuvres emblématiques – sculptures, objets, dessins et installations –arrivent à la Galerie nationale en provenance de l’atelier de Bistra Lechevalier et de la collection du Fonds de dotation de l’Enseigne des Oudin à Paris. Parmi les séries emblématiques de l’exposition figure l’installation à grande échelle inédite Après (2024), entièrement adaptée aux caractéristiques spatiales de la salle d’exposition. Les vingt formes sculpturales, s’élevant à une hauteur de 2,5 m, symbolisent l’avenir – ce nouveau commencement lumineux qui s’élève toujours au-dessus de la ruine dont parle Bistra Lechevalier dans le texte La Planète bleue.
Bistra Lechevalier est née à Sofia en 1933. Après le 15 septembre 1946, son père disparaît sans laisser de trace. Au début des années 1950, elle est acceptée à l’Académie nationale des Beaux-arts. Durant ses études, elle a été suspendue, se voyant refuser l’accès à l’établissement d’enseignement. Déterminée à poursuivre ses études dans l’espoir que son père revienne voir ses sculptures, Bistra Lechevalier obtient un diplôme en sculpture en 1962. Elle décrit ces années comme une « période sombre » de sa vie.
À partir du milieu des années 1960, Bistra Lechevalier s’installe à Paris, où elle commence à exposer activement dans de nombreuses galeries emblématiques et à travailler sur ses propres projets pour les espaces publics en France. Ses performances ne restent pas inaperçues auprès de la critique française. Parmi ceux qui ont écrit sur elle au fil des années figurent Alain Oudin, Denis Caminade, Dora Vallier, Jacques de Longeville, Michel Penson et Sébastian Doubinsky. Des critiques positives et des expositions et performances importantes élargissent l’éventail des galeries du monde entier avec lesquelles elle travaille encore aujourd’hui.
Au fil des années, elle réalise de nombreuses expositions personnelles et collectives au Japon (Kobe, Kyoto, Osaka, Nishinomiya). Elle travaille avec les artistes célèbres Takesada Matsutani et Sadaharu Horio, membres éminents du légendaire groupe artistique d’avant-garde japonais « Gutai ». Elle expose également avec Takesada Matsutani à la galerie « Rosa Turetsky », Genève.
L’art de Bistra Lechevalier est présent dans les fonds de prestigieuses galeries mondiales et collections privées: Fonds national d’art contemporain (FNAC), Paris (France), Fondation « Toms Pauli », Lausanne (Suisse), Galerie nationale, Sofia (Bulgarie), Fonds de dotation « Enseigne des Oudin », Paris (France), « Rosa Turestky » ,Genève (Suisse), Collection Yoko Hoshida, Kyoto (Japon), Collection Horio, Kobe (Japon), etc.
L’exposition est réalisée avec le soutien financier du ministère de la Culture, du programme « Culture » de la municipalité de Sofia, de l’Institut français de Bulgarie et d’UniCredit Bulbank AD.
Remerciements à : Alain Oudin, Bistra Lechevalier, Joachim Gliem, Yaroslava Boubnova, Ministère de la Culture de la République de Bulgarie – Direction « Patrimoine culturel, musées et beaux-arts » – Ekaterina Djumalieva et Yuliana Gradinarska, Programme « Culture » de la municipalité de Sofia, Unicredit Bulbank AD, Institut français de Bulgarie, galerie STRUCTURA, Dr. Maria Vassileva, Elena Panayotova, Allianz Bulgarie, Bauhaus, Baustroy Group Ltd., Lord Trans Service Ltd., Studio : Lenz and Co.
Partenaire média : BTA / Agence télégraphique bulgare
Lors des premières éditions des JO, le regroupement des athlètes dans un village n’est pas prévu. Certains trouvent une chambre à l’hôtel ou dans une pension. D’autres choisissent un logement meilleur marché dans des écoles ou des baraquements. D’autres encore dorment sur les bateaux qui les ont transportés jusqu’à la ville hôte. C’est le cas aux Jeux d’Amsterdam en 1928 où les Américains, les Italiens et les Finlandais se rendent au stade depuis le port!
Le village olympique d’aujourd’hui est une véritable ville, situé de préférence dans les environs des installations sportives. Sa construction est prise très au sérieux lors des préparatifs des Jeux. Par exemple, à Londres en 2012, le village accueille plus de 17 000 athlètes et officiels! Les habitants du village bénéficient de tous les avantages. Ils peuvent manger au restaurant 24h/24h, aller chez le coiffeur, aller en discothèque ou assister à des concerts le soir.
#Paris2024