Le master Erasmus Mundus TPTI est un programme international de deux ans, ouvert aux étudiants du monde entier, co-délivré par trois grandes universités : l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne (France), l’Université de Padoue (Italie) et l’Université d’Evora (Portugal). La langue principale est le français et la langue secondaire l’anglais.
Des étudiants et des enseignants chercheurs qui travaillent sur l’histoire et la patrimonialisation des techniques liées à différents domaines : industrie, paysage, architecture, artisanat, art, etc. sont reçus.
Vous trouverez toutes les informations sur le site : https://www.tpti.eu/fr (en français, en anglais et en espagnol).
Le programme propose des bourses pour :
– des étudiants de niveau licence
– des visiting scholars (séjour de 4 à 6 semaines)
La date limite d’inscription est le 20 mars 2025 pour les étudiants demandant une bourse Erasmus Mundus et pour les visiting scholars. Pour plus d’informations vous pouvez écrire à l’adresse mail tpti@univ-paris1.fr.
Pour la cinquième année consécutive, l’Institut français de Bulgarie se joint à l’initiative mondiale Novembre Numérique et propose une programmation diversifiée et atypique d’événements et de rencontres. Cette année l’Institut renouvelle sa programmation avec de nouveaux partenariats : avec TDB Play dans le domaine du gaming et des esports, avec la platefrome IANUA.ART pour la création d’une galerie d’art virtuelle en 3D, avec le studio OTAÏKA pour la création numérique féminine et avec Arte urbana collective pour des ateliers de storytelling dans quatre villes bulgares.
L’ouverture se tiendra le 8 novembre à 17h00 avec la conférence Bulgaria & France Play Together : entièrement consacrée au gaming et aux esports avec la participation spéciale de la joueuse professionnelle de jeux vidéo et journaliste Kayane et Milen Ivanov, fondateur et PDG du studio de création de jeux vidéo indépendant RyseUp Studios (Lyon).
La conférence sera modérée par Martin Kadinov, Fondateur de TDB Play et Goodgame Bulgarie et comportera trois panels comme suit :
17h30 – 18h30 : Les studios de création de jeux vidéo d’origine bulgaro-française – avec la participation de Milen Ivanov, Ryseup Sudios, Dimo Dimov, Vice-Président Live Games de Gameloft Sofia, Adrien Bacchi, PDG du studio Chibi Phoenix et des représentants des studios français implantés en Bulgarie ;
18h30 – 19h30 : Les femmes dans le monde des jeux vidéo et la création numérique – avec Kayane, Mariela Tzvetanova, Ambassadrice des Women in games pour la Bulgarie et Business development manager dans Imperia Online, Anna Bacheva, artiste numérique franco-bulgare, fondatrice de Studio Otaïka et Lina Stoyanova, Directrice artistique du studio Chibi Phoenix ;
19h30 – 20h30 : E-sport: horizons futurs – avec Kayane, Benjamin Rolle, fondateur et gérant de Acend Esports – l’équipe d’esports basée à Sofia, Tihomir Petrov, fondateur et gérant de Augment GG;
La conférence se tiendra entièrement en langue anglaise, en présentiel à l’Institut français de Bulgarie (3, place Slaveykov) et en ligne sur la chaîne Twitch de TDB_Play .
Kayane est une des plus grandes joueuses professionnelles de jeu vidéo française, reconnue par le Livre des records de Guinness pour la femme la plus titrée dans les jeux de combat. Avec plus de 50 titres dans les tournois SoulCalibur et Street Fighter, elle est un symbole de maîtrise et de dévouement dans l’e-sport. Depuis 2013, Kayane anime l’émission Game One e-sports et promeut l’e-sport en France. En tant qu’influenceuse active et organisatrice d’événements vidéoludiques, elle encourage la prochaine génération de joueurs et œuvre pour l’égalité et l’inclusion dans l’industrie.
Le samedi 9 novembre un tournoi Tekken 8 aura lieu à l’Institut Français de Sofia. Ce tournoi verra s’affronter 16 joueurs, y compris les membres de la Communauté bulgare des jeux de combat (FGC). L’événement offrira un mélange de compétition et d’interaction avec les fans. La joueuse professionnelle de jeux vidéo et journaliste Kayane participera au tournoi.
Avant et après le tournoi, la communauté bulgare aura la chance de jouer et de discuter avec Kayane.
Le tournoi sera diffusé en bulgare, mais nous invitons Kayane à rejoindre le stream, à commenter et à discuter avec les animateurs. Le tournoi sera animé par Slavi Belmont, un des noms emblématiques dans la communauté des jeux de combat en Bulgarie.
Programme de la journée :
10h00 – Ouverture des portes
10h30 – Début des séances de jeux libres et de l’échauffement
13h00 – Début des tournois d’e-sports
13h10 – Tournoi Tekken 8 (BO3)
17h30 – Showmatch spécial avec Kayane et le vainqueur du tournoi
17h50 – Clôture
17:50 – Fin du streaming
18:00 – 20:00 – Jeu libre
Soyez les bienvenus le 7 et le 10 novembre entre 11h00 et 18h00, dans la salle Slaveykov, seuls ou en famille pour jouer au jeux de la plateforme Games made in France !
Voici les titres des jeux que vous pourrez tester :
The Smurfs – Dreams
Warhammer 40,000: Space Marine 2
QUADRICOLOR: Ultra Sentai Color Ranger
Chants of Sennaar
The Crew Motorfest
Assassin’s Creed Mirage
Robo Quest
Winter Break (VR)
Ces jeux seront joués avec les joueurs populaires de YouTube Konstantin Kanev – noThx et Raymond Georgiev – CrazyR, qui feront également une diffusion en direct sur leurs chaînes depuis le studio spécialement construit pour l’occasion à l’Institut français.
Le jeudi 7 novembre à 11h00, vous pouvez vous joindre à l’émission en direct ou en ligne.
Le programme se poursuit le 11 et 12 novembre, toujours dans la salle Slaveykov, avec une conférence qui mettra en avant la contribution des femmes artistes avec une série d’événements dédiés à leur travail dans l’art et les nouvelles technologies. Au cours de ces deux jours, le public pourra découvrir des sujets spécifiques liés aux nouveaux médias créatifs, aux projections et espaces immersifs, à la sonorisation spatiale, au vandalisme digital et à la réalité mixte.
La soirée de clôture (le 12.11 à 20h00), qui inclut deux performances audiovisuelles d’artistes françaises et bulgares, plongera le public dans l’univers des arts électroniques, avec la synth-pop lunatique de Josée Laïka (FR), le son expérimental d’Amélie Niles (FR), et la scénographie numérique de VJBonnie (FR) et du Studio Otaïka (FR/BG). Réservez vos dates : les places dans la salle Slaveykov sont limitées!
Très prochainement, et toujours dans le cadre de la 5ème édition de Novembre numérique, l’Institut français ouvrira sa galerie virtuelle avec une exposition sous le commissariat de Vessela Nozharova. Construit en collaboration avec la plateforme IANUA.ART ce projet permettra d’exposer des œuvres d’artistes franco-bulgares ou des artistes étroitement liés aux deux pays.
Ne manquez pas les Ateliers avec le formateur Dimitar Uzunov AI Storytelling : Comment utiliser les modèles de langage avec l’intelligence artificielle de manière créative.
La Médiathèque de l’Institut français vous réserve également un programme spécial dans le cadre de Novembre numérique. À DÉCOUVRIR ICI
Dans le cadre de Novembre numérique – le mois des cultures numériques, l’Institut français de Bulgarie célèbre la contribution des femmes artistes avec une série d’événements dédiés à leur travail dans l’art et les nouvelles technologies. Au cours de ces deux jours, le public pourra découvrir des sujets spécifiques liés aux nouveaux médias créatifs, aux projections et espaces immersifs, à la sonorisation spatiale, au vandalisme digital et à la réalité mixte. Une soirée de clôture avec deux performances audiovisuelles d’artistes françaises et bulgares plongera le public dans l’univers des arts électroniques, avec la synth-pop lunatique de Josée Laïka, le son expérimental d’Amélie Niles, et la scénographie numérique de VJBonnie et du Studio Otaïka. Réservez vos dates : les places dans la salle Slaveykov sont limitées!
NOVEMBRE NUMÉRIQUE
Institut français de Bulgarie, 3, place Slaveykov, salle Slaveykov
FEMMES FUTURES
Focus sur les femmes dans les arts numériques
CONFÉRENCES D’ARTISTES ET PERFORMANCES AUDIOVISUELLES
les 11 et 12 novembre
CONFÉRENCES D’ARTISTES
Lundi 11 novembre à 18h30
FOCUS WOMEN IN PROJECTION – Martina Stella
Le gender gap dans le mapping, l’immersif et le media arts.
Martina Stella est une artiste multimédia. Diplômée en photographie et en art contemporain, elle se spécialise en architecture et scénographies à l’ENSA-PB. Ses recherches théoriques portent sur le rôle du video mapping en tant que forme symbolique, interrogeant le rôle de la projection dans les espaces d’exposition et publics. Pour elle, la recherche et la création sont intrinsèquement liées aux connaissances techniques, qu’elle a acquises en travaillant comme technicienne audiovisuelle à l’Atelier des Lumières. Sa pratique artistique se concentre sur l’écriture en tant qu’outil des arts visuels, questionnant les relations entre le texte, l’image et l’espace établies par les nouvelles technologies et les dispositifs scénographiques numériques. Rédactrice de la Revue AS et du Video Mapping European Center, elle enseigne dans le programme de master « Création Numérique » à l’Université Sorbonne Paris Nord.
SPATIAL SOUND – Amélie Nilles
Musique immersive et approches spatiales par-delà la technologie.
Compositrice, artiste sonore et DJ, Amélie Nilles a évolué sur les scènes expérimentales, électroacoustiques et jazz parisiennes, tout en effectuant des recherches de Master à l’Université Paris 8 sur la spatialisation du son. Ses mix sont bouillonnants, allant du breakbeat au dark dancehall et à la techno industrielle, en passant par la musique expérimentale et l’ambient. Amélie Nilles collabore avec de nombreux artistes sur des projets de son 3D, comme la compositrice et plasticienne Léonore Mercier, ou encore le producteur de musique électronique Molécule, ou en travaillant sur ses propres pièces spatialisées lors de résidences artistiques à Marseille, en Autriche, ou en Slovénie. Elle est également l’auteure de podcasts radiophoniques pour Radio France, diffusés sur Hyperradio, dans lesquels elle s’intéresse aux lives de musique électronique dits « immersifs ». Elle s’est produit dans divers festivals en France et en Europe.
Amélie Nilles au Château Ephémère
Listening sessions at Ars Electronica
DIGITAL VANDALISM – Anna Bacheva
La déconstruction par la technologie. Réalité virtuelle et nouveaux médias. Nouvelles esthétiques.
Anna Bacheva est une artiste visuelle qui travaille dans divers formats hybrides, avec l’application des nouveaux médias et des technologies créatives. Diplômé de l’Académie Nationale des Arts de Sofia, elle travaille à Paris. Ses performances visuelles ont été réalisées dans divers pays comme le Japon, le Canada, la Norvège, l’Italie, la Russie, les États-Unis, l’Allemagne, etc. Dans ses projets de recherche, sa tâche principale est de dépasser les frontières conventionnelles de l’expression artistique, à la recherche de formes inattendues. Le projet Digital Vandalism est le résultat d’une résidence expérimentale entre la France et l’Irlande dédiée aux arts numériques dans l’espace public. Avec le soutien de l’Ambassade de France et de l’Ambassade d’Irlande.
PERFORMANCES AUDIOVISUELLES
Mardi 12 novembre à 20h00
JOSÉE LAÏKA (FR) x STUDIO OTAÏKA (BG/FR)
synth-pop lunatique , électro
AMÉLIE NILLES (FR) x VJBONNIE (FR)
avant-pop, électronique expérimentale
AVEC LA PARTICIPATION DE :
JOSÉE LAÏKA (FR) – synth-pop lunatique
AMÉLIE NILLES (FR) – avant-pop, électronique expérimentale
VJBONNIE (FR) – création visuelle, vidéo mapping
ANNA BACHEVA (BG/FR) – scénographie numérique
ELINA IVANOVA (BG) – conception lumière
LÉA KASPROWICZ (FR) – création visuelle
Ce projet est réalisé avec le soutien de l’Institut français de Bulgarie, de l’Ambassade de France en Bulgarie et du Fonds National Culture de Bulgarie.
Présentateur d’événement : Gueorgui Tochev
le 5 novembre 2024, à 19h00, Salle Slaveykov de l’Institut français de Bulgarie
Entrée libre
La Fondation « Ventsislav Yankoff », en partenariat avec l’Institut français de Bulgarie, organise une soirée film-musique dédiée au célèbre interprète Ventsislav Yankoff qui, jusqu’à la fin, est resté fidèle à la musique et à l’amour entre les gens.
Le programme de la soirée comprend :
– Représentations musicales par les deux boursiers de la Fondation Ventsislav Yankoff – Ivaylo Vassilev et Angel Yalachkov ;
– « L’aristocrate du piano » – première du documentaire de 30 minutes sur la vie du grand pianiste Ventsislav Yankoff ;
– Rencontre avec l’équipe du film.
Ventsislav Yankoff :
Le pianiste Ventsislav Yankoff est né dans une famille de musiciens. Son père, le professeur Yanko Yankoff, était un interprète de flûte et un professeur respecté. Son frère, Lyubomir Yankoff, est un violoniste distingué et professeur dans une école de musique en France.
Panka Peliszek a été le premier professeur de piano de Ventsislav, à l’âge de trois ans. Il s’est produit pour la première fois en public à l’âge de quatre ans, et son talent évident a captivé l’auditoire.
En 1936, Ventsislav Yankoff termine ses études générales et obtient en même temps son deuxième diplôme au Conservatoire de Sofia.
En 1937, lui et son frère Lubomir reçoivent une bourse du ministère bulgare de l’Éducation et partent poursuivre leurs études au Conservatoire de Berlin. Là, sous la direction du professeur Karl-Adolf Martinsen, il obtient son diplôme avec mention en 1942.
Plus tard, Ventsislav Yankoff se spécialise auprès de Wilhelm Kempf, Edwin Fischer et Marguerite Long.
De 1947 à la fin de sa vie, Ventsislav Yankoff a vécu à Paris. La France est devenue pour lui une seconde patrie, où il a été particulièrement bien accueilli et vénéré par le public lors de ses nombreux concerts, ainsi que par les institutions de la Commune de Paris, le Conservatoire national de Paris et le ministère de la Culture.
En 1949, il a remporté le premier prix du Concours international de piano Marguerite Long et Jacques Thibaud, avec Aldo Ciccolini. Cette distinction lui a ouvert les portes des plus grandes scènes du monde et a jeté les bases d’une brillante carrière. Il a joué dans presque tous les pays européens, au Japon, ainsi que dans de nombreux pays d’Amérique et d’Afrique du Nord. Il a effectué une tournée mondiale de neuf mois et s’est produit aux États-Unis, en Nouvelle-Zélande et en Australie. Il a travaillé avec les chefs d’orchestre Knappertsbusch, Ansermet, Kubelík, Cluytens et d’autres. Il a donné plus de 2500 concerts dans le monde entier.
De 1977 à 1999, Ventsislav Yankoff a été professeur au Conservatoire national de Paris.
On vous propose une soirée amusante de jeux de société en langue française.
Venez vous joindre à nous le vendredi 1 novembre de 18h00 à 20h00 à la médiathèque de l’Institut Français.
Destiné aux participants de + 16 ans, aux apprenants de français et à tous ceux qui aimeraient parler et apprendre le français dans un cadre convivial.
Animateurs : Hugo Saint-James et Alexandre Videnov
Entrée libre sur inscription. Merci de remplir le formulaire : https://forms.gle/gA2cHskcaQ2anPaj7
30.10 – 1.12.2024
ouverture: 29.10.2024, 18h00
Avec :
Andrea Popyordanova (Bulgarie)
Kalina Dimitrova (Bulgarie)
Mitch Brezounek (Bulgarie/France)
Pravdoliub Ivanov (Bulgarie)
Radoslav Angelov (Bulgarie)Rosie Eisor (Bulgarie)
Sevda Semer (Bulgarie)
Florent Poussineau (France)
Yurika Takahashi (Japon)
Avec le soutien de l’Ambassade de France en Bulgarie, de l’Institut français et de la Banque de crédit bulgaro-américaine. Partenaire du programme – Foodbox.
La nourriture fait partie de notre vie quotidienne, c’est une routine dont nous ne pouvons nous passer, mais c’est aussi un langage unique, une façon de s’exprimer ou d’exprimer nos points de vue et notre compréhension du monde. Ce choix quotidien révèle nos attitudes à l’égard de la vie sociale et politique, du changement climatique, notre appartenance religieuse, voire les limites morales et éthiques que nous nous fixons. Dans l’art, la nourriture est très souvent un objet, mais aussi un moyen par lequel des aspects importants du monde moderne sont révélés et discutés. C’est une « délicieuse métaphore » de la vie elle-même, compréhensible par tous parce qu’elle concerne chaque être vivant, à la fois sur le plan émotionnel, psychologique et physique. L’exposition « Histoires à déguster » fait partie du cycle d’expositions de la Fondation Credo Bonum consacré au changement climatique « Il n’est pas nécessaire d’être météorologue pour savoir de quel côté souffle le vent ». Aussi, la fondation choisit de ne pas présenter de manière frontale ou scientifique le tableau dramatique du déséquilibre écologique auquel conduit l’alimentation d’une humanité en croissance de plus en plus rapide, mais de se tourner vers notre quotidien, là où la nourriture est une décision consciente, une position, mais aussi un dialogue, une intimité dont nous avons besoin. Où la culture de la consommation est laissée de côté pour faire place à notre conversation avec notre propre corps, qui ressent instinctivement – peut-être avant nous – les cataclysmes qui s’annoncent. Une exposition ne peut pas changer la courbe dramatique des données scientifiques de notre choix de déjeuner, mais constitue de petits pas vers le sens de l’action consciente.
Au centre de la salle d’exposition, l’artiste français Florent Poussineau construit les vestiges d’une grande Atlantide en sucre. L’île mythique engloutie apparaît à la fois comme une image de la passion pernicieuse pour la douceur excessive et comme une métaphore de la fragilité du monde dans lequel nous vivons, un monde qui pourrait fondre et disparaître comme un morceau de sucre dans un verre d’eau. À propos de sa sculpture en sucre, l’artiste déclare : « Et si l’histoire légendaire de l’Atlantide était un ancien outil de prévention ? Et si le terme « Atlantide » devenait un adjectif décrivant une ville moderne de notre époque qui sera engloutie par les vagues de l’avenir ? Nous connaissons les risques, nous connaissons les histoires, mais sommes-nous capables de changer ce qui semble catastrophique ? ».
Pendant la période de préparation de l’exposition, cinq artistes bulgares contemporains ont entrepris de tenir un journal alimentaire. Il s’agit de Sevda Semer, Kalina Dimitrova, Andrea Popyordanova, Pravdoliub Ivanov, Rosie Eisor et l’artiste japonaise Yurika Takaashi, qui vit depuis peu en Bulgarie et raconte, avec des chefs-d’œuvre de biscuits au sucre, le processus de familiarisation avec une culture nouvelle pour elle. Pour un autre artiste français qui a choisi de vivre en Bulgarie, la nourriture est également une métaphore. Mitch Brezounek, avec son sens de l’humour, a décidé de recouvrir la peau des champignons sauvages trouvés dans la ville de tatouages colorés à la mode.
Pour ramener la conversation sur le terrain de l’art classique d’une manière ou d’une autre, le jeune peintre Radoslav Angelov a créé un environnement muséal pour les bocaux contenant les compotes des conserves d’hiver de sa grand-mère.
Un programme parallèle est également prévu dans le cadre de l’exposition « Histoires à déguster ».
La session de candidature en ligne pour les étudiants internationaux aux formations en art, mode, design, musique, 3D, architecture etc. est ouverte sur le site du réseau CampusArt jusqu’au 28 février 2025.
Présentation de Campus Art
CampusArt est un réseau d’établissements français proposant des formations dans le domaine des arts et de l’architecture animé par l’Agence Campus France, avec le soutien du ministère français de l’Éducation Nationale, du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et du ministère de la Culture.
Le site internet www.campusart.org donne accès (sous certaines conditions) à des formations en arts plastiques, architecture, cinéma, patrimoine, design, communication visuelle, mode, musique, architecture intérieure, animation 3D etc., de niveaux classes préparatoires, Licence, Master, post-Master et Doctorat, proposées par les écoles membres du réseau.
Le choix de la formation s‘accompagne d’un processus de candidature en ligne rapide et interactif, permettant aux étudiants internationaux de ne remplir qu’un seul dossier de candidature visible par plus de 140 établissements.
Une réponse à la candidature sera donnée entre février et avril 2025 pour permettre aux étudiants de préparer leur séjour le plus tôt possible.
Ce service est entièrement gratuit jusqu’au moment où le candidat lui-même décide d’accepter une proposition de formation.
Ce processus de candidature en ligne est disponible partout dans le monde.
Le calendrier de candidature pour l’année 2025
Le calendrier de cette procédure spécifique s’établit comme suit :
Vous trouverez sur ce lien les dépliants CampusArt en français, anglais et espagnol: Dépliant Campus Art
Gallery 2.0, Sofia, Gurko 46
2 – 9 novembre 2024
Vernissage : 2 novembre 2024, 18h00
« Au-dessus des nuages, le ciel est toujours bleu« revisite les rêves et les histoires inachevées d’une vie et devient un voyage intime vers la perpétuelle recherche du temps perdu.
« Au cours de nos vies nous faisons des milliers de rencontres. Je me plais à croire que chaque fois que nous rencontrons quelqu’un, consciemment ou pas, nous laissons un peu de nous en lui et en retour nous prenons un peu de ce qu’il est pour le partager avec d’autres. Ainsi sans le savoir nos pensées, nos émotions vagabondent parmi une multitude d’êtres que sans doute nous ne rencontrerons jamais. Au travers de mes dessins je vous offre un peu de moi et si vous désirez partager vos émotions vous me ferez le cadeau précieux et unique de porter en moi un peu de vous. »
Thaha Deroues est un artiste numérique français.
Il a longtemps travaillé à Paris dans le domaine de la publicité et de la mode. En 2015 il s’installe en Bulgarie.
Inspiré par la poésie, la littérature, la musique et le cinéma, son travail reflète sa vision d’un monde passé, présent, réel ou imaginaire.
« Au-dessus des nuages, le ciel est toujours bleu“ est sa première exposition.
Pour en savoir plus: https://gallery2point0.com/
L’Ambassade de France et l’Institut français de Bulgarie, en partenariat avec l’Institut polaire français « Paul-Émile Victor », l’Institut antarctique bulgare, l’Université de Sofia « St. Clément d’Ohrid » et la Télévision nationale bulgare présentent l’événement « Sciences et aventures en Antarctique. Les expéditions polaires bulgares et françaises. »
Il existe un territoire dont l’environnement est incroyablement hostile mais qui offre des paysages époustouflants. Des montagnes enneigées se jettent dans une mer glacée, une faune sauvage s’épanouit là où l’homme ne peut survivre sans l’aide de nombreux équipements. Dans ces régions, la présence humaine est rare mais l’on y découvre la longue histoire de notre planète aussi bien que l’avenir des grands équilibres climatiques et environnementaux.
Sur ce continent plus grand que l’Europe, 10 000 personnes viennent passer l’été et profiter des températures clémentes, entre 0° et -20°. Mais quand l’hiver arrive et que la température descend entre -40° et -70°, ils ne sont plus que 2000 personnes à poursuivre sur place leur recherches. Car ces aventurières et ces aventuriers du 21e siècle sont aussi des scientifiques dont les travaux nous aident à mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons.
Venez les rencontrer pour écouter ce qu’ils ont à nous apprendre et discuter avec eux.
Venez aussi pour admirer des photographies des expéditions polaire bulgares et pour voir le film documentaire Un été dans les glaces, consacré au travail de l’équipe du célèbre professeur Pimpirev.
30 octobre 2024, 18h00 – 20h00
Salle Slaveykov, Institut français de Bulgarie, 3, place Slaveykov, Sofia
Modérateur: Elena GUEORGUIEVA
Exposition: Oleg VASSILEV
Eliza UZUNOVA est professeure à l’Université de Sofia « St. Kliment Ohridski ». Elle enseigne dans le domaine de l’hydrobiologie, de l’ichtyologie et de l’aquaculture. Elle étudie les effets d’impact de facteurs tels que la destruction des habitats, l’émergence d’espèces exotiques envahissantes et le changement climatique sur la biodiversité des poissons dans différents types d’écosystèmes. Elle a dirigé plus de 30 projets nationaux et internationaux, principalement dans le domaine de la biologie de la conservation et de la conservation d’espèces de poissons rares et menacées. Elle a participé à trois projets liés à la recherche en Antarctique. Membre de la 32ème expédition nationale en Antarctique. Auteure de deux manuels, de monographies et elle a plus de 100 publications.
Ivan BOGDANOV a obtenu son diplôme de médecine à l’Université de Sofia « St. Kliment Ohridski » en 2006. Depuis 2022, il occupe le poste de professeur associé en dermatologie et vénérologie à l’Ajibadem City Clinic, Tokuda. Il s’est spécialisé à l’hôpital universitaire Saint-Louis de Paris, en France, et à la London Clinic, au Royaume-Uni. Il est boursier de l’Académie européenne de dermatologie et de vénérologie, de la Société internationale de dermatologie, de l’Académie américaine de dermatologie et de l’Agence universitaire de la francophonie. Il est président de la Fondation « Psoriasis » Bulgarie, membre de l’Académie européenne de dermatologie et de vénérologie (EADV), du conseil d’administration de la Société de dermatologie bulgare et du comité de rédaction de la revue « Dermatologie et vénérologie ». Membre de l’Institut antarctique bulgare (BAI) et de l’Association of Polar Early Career Scientists (APECS). Il a participé dans la 28ème et 31ème expéditions antarctiques bulgares dans le cadre de projets liés à l’étude de la physiologie de la peau dans des conditions climatiques extrêmes.
Rayna HRISTOVA est professeure associée, docteure en océanologie et Sciences de la terre au département de géologie marine et d’archéologie de l’Institut d’océanologie de l’Académie bulgare des sciences. En 2023-2024, elle a participé dans la 31ème et dans la 32ème expéditions bulgares sur l’île de Livingstone en Antarctique. Depuis 2016, Rayna est membre du comité d’experts scientifiques en sciences polaires de l’Institut antarctique bulgare et du Centre national de recherche polaire. Elle est également professeure en géologie marine et en géologie du quaternaire à l’Université de Sofia « St. Kliment Ohridski ». Ses recherches portent sur la géologie marine et la stratigraphie quaternaire de la mer Noire, la lithologie et la biostratigraphie des sédiments marins, les fluctuations du niveau de la mer, le changement climatique, les cycles transgressifs-régressifs.
Le professeur Hristo PIMPIREV a mené 32 expéditions bulgares en Antarctique couronnées de succès. Depuis 2017, il est titulaire d’un doctorat en sciences géologiques. Il est président du conseil d’administration de l’Institut antarctique bulgare depuis 1993, directeur du Centre national de recherche polaire de l’Université de Sofia depuis 2006, directeur et coordinateur de toutes les activités de la Bulgarie dans l’Antarctique depuis 1987, Membre et chef de la délégation bulgare aux réunions consultatives du traité sur l’Antarctique (ATCM) depuis 1995, représentant bulgare au Conseil des gestionnaires des programmes nationaux antarctiques (COMNAP) depuis 1995, vice-président du COMNAP de 2010 à 2013 et représentant au Comité scientifique pour la recherche antarctique (SCAR) depuis 1995.
Yan ROPERT-COUDERT est un chercheur français en écologie marine, spécialisé dans l’étude des prédateurs marins aux pôles. Il est directeur de recherche au Centre d’études biologiques de Chizé (CEBC), affilié au CNRS et à l’Université de La Rochelle. Ses travaux se concentrent sur l’utilisation des prédateurs marins, comme les oiseaux et les mammifères marins, en tant qu’éco-indicateurs des changements environnementaux dans les régions polaires. Yan Ropert-Coudert a obtenu son doctorat de l’Institut national de recherche polaire au Japon en 2001. Avant de rejoindre le CNRS, il a travaillé comme scientifique au Japon jusqu’en 2007. En 2015, il a intégré le CEBC où il dirige actuellement des recherches sur la biologie des prédateurs marins. Il est également impliqué dans plusieurs institutions internationales, telles que la bio-logging society, le Scientific Committee on Antarctic Research (SCAR), et est membre de la délégation française au système du Traité sur l’Antarctique. En juin 2022, il a été nommé directeur de l’Institut polaire français Paul-Émile Victor (IPEV), où il continue de promouvoir la recherche polaire et la conservation des écosystèmes marins.
Elena Petrova GUEORGUIEVA est une grande amie de l’Institut antarctique bulgare et partage son intérêt pour les expéditions polaires. Francophone et représentante commerciale de longue date pour la Bulgarie de sociétés françaises dans le domaine de la mode et de l’habillement. Participante bénévole à de nombreux événements culturels, caritatifs et artistiques.
Oleg VASSILEV a participé dans sept campagnes en Antarctique dans des projets bulgares et internationaux. Dans le cadre du programme antarctique bulgare, il a participé à cinq reprises et il a travaillé sur deux projets scientifiques. Lors de la 30ème campagne, il a exercé les fonctions de commandant de base et de chercheur sur le terrain pour les manchots.
Son travail en Antarctique a consisté à cartographier et à surveiller à distance des formes de relief critiques (glaciers et glissements de terrain), ainsi qu’à observer de près des cibles délicats tels que les manchots pendant la saison de reproduction.
Il est titulaire d’une maîtrise en physique théorique de l’université de Sofia « St. Kliment Ohridski ».
Une exposition de photos d’Oleg Vassilev faites lors de ses missions en Antarctique est organisée dans la salle Slaveykov de l’Institut français de Bulgarie.
Un été dans les glaces
Auteur : Maria Cherneva
Réalisation : Ara Hugasyan
Images drone : Maria Cherneva, Oleg Vassilev, Merce Marti
Centre des festivals et des congrès, salle COSMOS, Varna, 27 octobre, 13h00 – 14h30
En mer Noire comme dans tous les océans, des profileurs automatisés surveillent les évolutions brusques et progressives de l’environnement marin.
L’Institut français de Bulgarie, en partenariat avec le 3ème Festival des Sciences de Varna, vous invite le 27 octobre de 13h00 à 14h30 à venir à la rencontre de Yann-Hervé De Roque, d’Euro-Argo ERIC, où le scientifique français présentera les dispositifs flottants d’Argo en Europe.
Avez-vous déjà entendu parler du réseau de profileurs automatisés Argo ? Il s’agit de flotteurs qui dérivent, plongent et remontent à la surface de la mer pour transmettre, par satellite, les données précieuses qu’ils collectent régulièrement. Température, salinité, oxygène, acidité, chlorophylle et autres indicateurs de l’état de l’environnement marin sont ainsi mesurés de la surface jusqu’aux abysses et ce partout dans le monde, dont en mer Noire depuis deux décennies. Pourquoi ? Parce que, comme vous le savez sans doute déjà, le changement climatique et la santé des écosystèmes marins méritent une surveillance constante, notamment à cause des processus rapides ou à plus long terme qui les gouvernent.
Yann-Hervé De Roeck, dirige l’Euro-Argo European Research Infrastructure Consortium. Cette structure coordonne la contribution de l’Europe au réseau de profileurs automatisés Argo, qui fournit une mesure synoptique des paramètres physiques et biogéochimiques essentiels dans l’océan mondial. Spécialiste en modélisation numérique à haute performance, il a appliqué cette compétence à divers domaines maritimes au cours de sa carrière à l’Ifremer (French national institute for ocean science and technology). Son expérience des infrastructures de recherche comprend également la création et la direction d’un institut de recherche public-privé consacré aux énergies marines renouvelables offshore.
Violeta Slabakova, Institut d’océanologie, Académie bulgare des sciences
Les événements du festival sont accompagnés d’un programme scolaire, comprenant des projections de films :
25 octobre :
13h00 – 14h00 Exploration de l’espace à l’ère des télescopes spatiaux enregistrement
16h00 – 17h00 Enregistrement d’un orgue sur puce
Les projections sont en français