Débat de midi – Sport et écologie : un mariage de raison. Comment le sport participe-t-il à la transition écologique ?

Jeudi, 5 décembre 2024, de 12h00 à 13h30. Entrée libre. Traduction simultanée français/bulgare

Le dérèglement climatique vient nous frapper de plus en plus à mesure que la Terre se réchauffe. Le sport, comme toutes les activités humaines, en subit les conséquences et questionne l’avenir face aux différents scenarii qu’envisagent les experts. Quel avenir pour les compétitions de ski si la neige n’était définitivement plus au rendez-vous ? Quelle pratique du football, du marathon, du rugby, du trail à 40 ou 45 degrés ? Les régates seront-elles encore possibles sur des mers couvertes d’algues ? Quels sports de nature dans des paysages devenus arides ? Le climat influe sur les performances mais aussi sur la pratique même du sport.

Face à cette urgence, le monde du sport s’empare petit à petit des enjeux de transition écologique et des initiatives commencent à être répertoriées. De nombreux projets locaux ou nationaux voient le jour afin de tendre vers un sport plus sobre en ressources, d’adapter les pratiques sportives au changement climatique et de renforcer l’écoresponsabilité des acteurs du sport.

Plusieurs spécialistes bulgares et français issus du domaine du sport s’interrogeront avec nous sur les solutions à construire ensemble pour que le sport participe également de la transition écologique et continue de nous offrir un espace privilégié de plaisir et de spectacle.

Intervenants:

Didier Lehénaff est professeur agrégé d’éducation physique et sportive. Il a occupé les plus hautes fonctions au sein des instances nationales et internationales du triathlon parmi lesquelles le poste de président de l’Union européenne de triathlon (ETU) pendant 8 ans. Il a par ailleurs organisé ou accompagné l’organisation de près de 200 triathlons, duathlons et triathlons des neiges à travers le monde, et été directeur de course des premiers championnats du monde de triathlon longue distance, ainsi que du mondial en salle de Paris-Bercy. Il a organisé les Jeux mondiaux de l’environnement, créé un modèle d’événement sportif éco-conçu, les Eco-Games, mis en œuvre pour la première fois au Brésil en 2004, et déployé dès 2007 dans différentes régions et villes françaises. Il a fondé en 2005 SVPlanète, une association militante dont la mission est de « repenser le sport, ses pratiques, son organisation, ses modes de financement et sa communication, pour le rendre plus écocompatible ». Il est également cofondateur de Sport and Sustainability International, plateforme internationale d’échanges sur la durabilité dans et par le sport. Son ouvrage-référence, « un sport vert pour ma planète », propose plus de 100 mesures concrètes pour bonifier l’impact écologique du sport et des sportifs. Via l’entreprise Colibri et Compagnie qu’il a créée en 2021, il exerce une activité de consultant Sport Planète auprès de Fédérations, d’organisateurs et de marques désirant intégrer les enjeux de durabilité dans leurs activités. Cette activité l’a notamment amené à concevoir et mettre en œuvre le Relais Sport Planète (12-21 novembre 2021), les Etats Généraux Sport Planète (18-19 octobre 2022), la Trace Sport Planète Ile-de-France de Xavier Thévenard (19- 21 octobre 2022) et les Eco-Games Sport Planète Paris (5-11 juin 2023). Enfin, il est l’initiateur des Forêts du Sport Français, un mouvement engageant les acteurs du sport à renaturer/réensauvager leurs terrains de jeux.

Laska Nenova se consacre au développement du concept de santé urbaine, à la promotion d’un mode de vie actif et au développement urbain durable. En tant que directrice générale de BG Be Active, elle dirige l’organisation dans la mise en œuvre de projets transformateurs visant à améliorer la santé des citoyens. Elle a initié des campagnes telles que la Semaine du mouvement et du sport, la Journée européenne du sport scolaire, ainsi que des initiatives internationales comme Placemaking for Active Recreation et Sport #WasteFree, soulignant le lien crucial entre le sport, la santé, le bien-être et la durabilité environnementale. Elle est également cofondatrice et membre du conseil d’administration de Placemaking Europe, un réseau européen qui réunit praticiens, universitaires, responsables communautaires, entreprises et décideurs politiques dans le domaine de l’aménagement du territoire. Elle y met l’accent sur la relation entre l’aménagement urbain et le sport pour la santé, dans le but de créer des espaces publics attractifs, durables et favorables à la santé.

Daniel Dukov a démarré sa carrière sportive en 1978 avec la course d’orientation. Il est passé par toutes les formations de l’équipe nationale, des juniors aux adultes et a participé à de nombreuses compétitions internationales. En 1987, il a terminé son premier marathon dans la ville de Stanke Dimitrov (Dupnitsa) lors des championnats nationaux de marathon avec un temps de 2h32min43sec. C’est le début de sa carrière de marathonien.

Daniel Dukov a participé à plus de 60 marathons, son record personnel ayant été réalisé en 1999 à Green Bay, dans le Wisconsin (États-Unis), en 2h18min31sec. Il a terminé 25 marathons avec des résultats inférieurs à 2h30. Après une carrière de marathonien professionnel de 15 ans, il a arrêté la compétition à l’âge de 38 ans. Pendant une courte période, il a été propriétaire d’un magasin d’équipement sportif spécialisé dans l’athlétisme et le judo.

En 2012, il a fondé le club sportif Sofia en Europe, dont il est le président. Avec ses collègues du club sportif, il organise chaque année de nombreux événements sportifs qui, au fil du temps, sont devenus traditionnels. Parmi eux, le Sofia Team Marathon, le Decathlon Run, l’Étape Bulgarie du Tour de France et le Sofia Marathon. Au cours des 12 dernières années, il a occupé le poste de directeur sportif du marathon de Sofia.

Karin Okolie est une ancienne athlète, membre de l’équipe nationale de Bulgarie. Elle tient le record du 200m en salle pour les jeunes ; championne des Balkans ; 5ème aux premiers Jeux Olympiques de la Jeunesse sur 200m ; multiple championne nationale et participante aux championnats d’Europe.

Elle est titulaire d’une licence en marketing et travaille actuellement dans les médias. Elle est animatrice de podcasts, créatrice de médias sociaux et animatrice de télévision – elle a sa propre émission sportive sur Euronews.

L’Institut français de Bulgarie et ianua.art ont le plaisir de vous inviter à découvrir l’exposition virtuelle « Liens au choix », qui réunit les œuvres de 14 artistes bulgares contemporains pour qui la France et la culture française jouent un rôle important. Dans l’esprit du sens que Goethe a donné à l’expression « affinités électives », pour eux aussi, « le français » est cette alchimie qui a la capacité de relier fatalement des personnes, des situations, des circonstances et des lieux. Pour certains artistes, il s’agit de petits événements significatifs. Il peut s’agir d’une exposition à l’Institut français de Sofia, d’un soutien et d’une reconnaissance à un moment historique difficile. Pour d’autres, c’est un amour qui a changé le cours d’une vie de manière fatale. Une alchimie qui les relie physiquement à la France, à Paris, à l’art, à la culture et à la langue tissés à jamais dans leur œuvre. L’alchimie, c’est aussi ce qui a ramène un Français en Bulgarie.

Bistra Lechevalier
Boryana Petkova
Ina Dobreva
Iglika Christova
RASSIM ©
Kiril Prashkov
Luchezar Boyadjiev
Mitch Brezounek
Nedko Solakov
Nikola Mihov
NINAVALE (NINA Kovacheva & Valentin Stefanoff)
Rada Tzankova
Stefan Nikolaev
Valentina Traïanova

Dans l’exposition dans le grand hall de l’Institut français, tout est virtuel. La salle a été reproduite en détail par les spécialistes de ianua.art, et les œuvres y sont arrangés avec la plus grande exactitude et exhaustivité. Tous les éléments d’une l’exposition réelle ont été pris en compte. L’éclairage, le son, la logique de visionnage. En réalité, il serait très difficile de rassembler ces œuvres en raison de leurs différents destins dans le temps. Comme les êtres humains elles sont aussi soumises à certaines circonstances physiques. Dans l’espace virtuel construit à la frontière entre la vérité et la fantaisie, ils ont la possibilité d’entamer un nouveau dialogue. L’art traverse le temps, mettant en scène les thèmes importants de notre époque – le droit à la liberté personnelle, les affinités, le mouvement, l’amour.

Afin de soutenir l’enseignement du français en Bulgarie et d’encourager les jeunes à l’expression poétique, l’Association PROVENCE BULGARIE organise un concours annuel destiné aux lycéens bulgares, avec le soutien de l’Institut français de Bulgarie. Pour ce faire, elle s’appuie sur des personnalités de la région : poètes, écrivains, professionnels du livre, professeurs qui apportent bénévolement leur concours.

Le concours « Provence du jeune poète bulgare » est ouvert aux élèves de tous les lycées bulgares (classes de 9ème à 12ème). Les élèves de nationalité française ou ceux ayant séjourné plus de 15 jours en France ou dans un pays francophone ne peuvent pas y participer. Les deux premiers gagnants des années précédentes ne peuvent pas non plus y participer.

Chaque participant enverra un poème en langue française d’une page maximum, dactylographié, accompagné des éléments suivants :

Afin d’éviter les confusions, les candidats ne devront pas utiliser le mot « miracle » comme titre de leur poème.

Le jury, composé de personnalités du monde littéraire de la région Provence et de représentants de l’Association Provence Bulgarie, délibèrera dans les deux mois suivant le 20 mars 2025 et attribuera cinq prix. Les décisions du jury sont sans appel. Lors de la remise des prix en Bulgarie, en partenariat avec l’Institut français de Bulgarie, les cinq lauréats participeront à une épreuve de sélection au cours de laquelle leur expression orale sera appréciée, afin de permettre au jury de départager les cinq lauréats finalistes.

Le premier prix sera un voyage et séjour d’une semaine en Provence offert et organisé par l’association. Le deuxième prix sera un voyage offert par l’Institut français de Bulgarie et un séjour d’une semaine en Provence organisé par l’association. Les autres prix consisteront en livres, cadeaux remis aux lauréats en Bulgarie lors de la cérémonie de remise des prix. En participant au concours, les lauréats acceptent que les poèmes soient publiés dans un recueil et sur le site Internet de l’association et de son partenaire

L’Institut français de Bulgarie et les éditions Colibri ont le plaisir de vous inviter à la présentation du deuxième roman d’Elitza Gueorguieva, « Odyssée des filles de l’est »

Tel des extraits de film, les scènes de la vie de deux bulgares en France au début du nouveau siècle se succèdent. Armée du « Grand dictionnaire encyclopédique Larousse » et du « Petit Larousse des bonnes manières », l’étudiante en cinéma à Lyon découvre « le pays de la liberté, des sirènes et des tramways qui parlent », lutte avec les subtilités de la langue française et se confronte à une attitude particulière envers les « filles de l’Est ». Racontées de manière captivante, avec humour et autodérision, ses péripéties sont le contrepoint du destin de la deuxième héroïne. Dora, mère célibataire de deux garçons, ayant traversé le processus de renaissance et de nombreuses vicissitudes en Bulgarie, piégée dans un réseau de trafiquants, est contrainte de se prostituer. La combative Dora, dont la vie est éclairée par la « lampe magique » de sa grand-mère Arife, correspond elle aussi au cliché répandu de la « fille de l’Est ». Un jour, les chemins des deux héroïnes se croisent de manière inattendue…

Elitza Gueorguieva est née à Sofia, mais vit à Paris depuis 15 ans, où elle termine un master en cinéma et en écriture créative à l’Université Paris-VIII à Saint-Denis et réalise de nombreux projets dans le domaine du cinéma documentaire, de l’écriture littéraire et de la performance. Son premier roman « Les cosmonautes ne font que passer », écrit en français, a reçu le prix « André Dubreuil » (pour un premier roman écrit avec humour et un sens critique). Il a été nominé pour les prix : « Flore » (dont le fondateur n’est autre que le célèbre Frédéric Beigbeder), « Renaudot », « 111ème page » et trois prix littéraires décernés par des lycéens des régions Île-de-France, Loire et Centre-Val de Loire. Elitza Gueorguieva est l’auteure de quatre films documentaires créatifs : « Étrangère(s) », « En attente », « Chaque mur est une porte » et « Notre endroit silencieux ». « Chaque mur est une porte » a été maintes fois récompensé par de nombreux festivals internationaux, dont le prestigieux Cinéma du Réel, et sa diffusion sur BNT a suscité un grand intérêt. Son dernier film « Notre endroit silencieux » a remporté le prix du SBFD « Vassil Gendov » pour meilleur film documentaire, un diplôme d’honneur du Sofia Film Fest, un diplôme pour meilleur film documentaire au festival RIFE et a été nominé au concours Burning Lights.

Cérémonie de remise des prix dans le cadre de la 5ème édition du concours ECOOBSHTINA, concours en faveur du développement urbain durable.

La cérémonie officielle de la remise des prix est ouverte au grand public et se déroulera à l’Institut français de Bulgarie. Les municipalités bulgares les plus performantes seront récompensées dans les catégories suivantes :

Les inscriptions seront ouvertes jusqu’à ce que la capacité de la salle soit atteinte.

Depuis toujours, le cinéma et la musique sont intimement liés. Ainsi, pour l’ouverture du Festival du Film Français, nous célébrerons le 150e anniversaire du compositeur français Maurice Ravel et de son hypnotique Boléro, sa dernière œuvre composée en 1928 et créée le 22 novembre de la même année à l’Opéra Garnier par sa dédicataire, la danseuse Ida Rubinstein.
La musique sera également à l’honneur avec l’incomparable Charles Aznavour, que nous célébrons cette année pour son 100e anniversaire avec le film « Monsieur Aznavour », réalisé en partie par Grand Corps malade, lui-même musicien. Ce film retrace le parcours de ce fils d’immigrant arménien qui composera plus de 1200 chansons, pour lui-même mais aussi pour des stars telles qu’Édith Piaf, Juliette Gréco ou la chanteuse française Sylvie Vartan. La musique sera également présente dans la comédie « En fanfare » d’Emmanuel Courcol, où elle réunit deux frères que tout oppose.
Cette véritable fête du cinéma français mettra en lumière une variété de styles cinématographiques, y compris le documentaire « Dahomey » de la réalisatrice franco-sénégalaise Mati Diop, qui invite à une réflexion profonde sur l’art et la colonisation à travers le rapatriement de 26 trésors royaux conservés en France vers le Bénin. Enfin, en hommage à Alain Delon, icône du cinéma français disparue cette année.
L’Ambassade de France et l’Institut français vous proposent ainsi 13 films composés d’images et de musiques, d’émotions, de bonne humeur, de rires et de larmes, mais aussi de questionnements lors de cette 14ème édition du Festival du Film Français dans le cadre de Kinomania !

Nous vous souhaitons un excellent festival et une joyeuse célébration du cinéma français à Sofia, Varna et Plovdiv !

Pour les projections dans la salle Slaveykov et au Palais national de la culture, vous pouvez acheter vos billets en ligne sur les sites web institutfrancais.bg et kinomania.bg. Les abonnés de l’Institut français bénéficient du tarif réduit pour les projections dans la salle Slaveykov.

PROGRAMME

Boléro

Avec : Raphaël Personnaz, Doria Tillier, Jeanne Balibar, Emmanuelle Devos, Vincent Perez

En 1928, alors que Paris vit au rythme des années folles, la danseuse Ida Rubinstein commande à Maurice Ravel la musique de son prochain ballet. Tétanisé et en panne d’inspiration, le compositeur feuillette les pages de sa vie – les échecs de ses débuts, la fracture de la Grande Guerre, l’amour impossible qu’il éprouve pour sa muse Misia Sert… Ravel va alors plonger au plus profond de lui- même pour créer son œuvre universelle, le Bolero.

15 novembre, 19h00, salle Lumière du Palais national de la culture – Cérémonie d’ouverture du Festival du film français

Monsieur Aznavour

Fils de réfugiés, petit, pauvre, à la voix voilée, on disait de lui qu’il n’avait rien pour réussir. À force de travail, de persévérance et d’une volonté hors norme, Charles Aznavour est devenu un monument de la chanson, et un symbole de la culture française. Avec près de 1200 titres interprétés dans le monde entier et dans toutes les langues, il a inspiré des générations entières. Découvrez le parcours exceptionnel et intemporel de Monsieur Aznavour.

Révélé dans Un Prophète d’Audiard en 2010, double César, Tahar Rahim enchaîne, depuis, les plus grands rôles. Et il est fulgurant dans ce biopic où il ne joue pas Aznavour, il est Aznavour. Il faut dire que leurs deux vies sont en pleine résonance.

Vingt dieux

Avec : Clément Faveau, Luna Garret, Mathis Bernard, Dimitry Baudry, Maïwène Barthelemy

Totone, 18 ans, passe le plus clair de son temps à boire des bières et écumer les bals du Jura avec sa bande de potes. Mais la réalité le rattrape : il doit s’occuper de sa petite sœur de 7 ans et trouver un moyen de gagner sa vie. Il se met alors en tête de fabriquer le meilleur comté de la région, celui avec lequel il remporterait la médaille d’or du concours agricole et 30 000 euros.

Un premier film authentique et intelligent, chronique du milieu agricole, avec deux comédiens non professionnels fabuleux.

Festival de Cannes 2024, Sélection officielle, Un Certain Regard, Prix de la Jeunesse

Dahomey

Novembre 2021, vingt-six trésors royaux du Dahomey s’apprêtent à quitter Paris pour être rapatriés vers leur terre d’origine, devenue le Bénin. Avec plusieurs milliers d’autres, ces œuvres furent pillées lors de l’invasion des troupes coloniales françaises en 1892. Mais comment vivre le retour de ces ancêtres dans un pays qui a dû se construire et composer avec leur absence ? Tandis que l’âme des œuvres se libère, le débat fait rage parmi les étudiants de l’université d’Abomey Calavi.

Quand vient l’automne

Avec : Hélène Vincent, Josiane Balasko, Ludivine Sagnier, Pierre Lottin et Sophie Guillemin

Michelle, une grand-mère bien sous tous rapports, vit sa retraite paisible dans un petit village de Bourgogne, pas loin de sa meilleure amie Marie-Claude.

A la Toussaint, sa fille Valérie vient lui rendre visite et déposer son fils Lucas pour la semaine de vacances.

The Substance

Il permet de générer une autre version de vous-même, plus jeune, plus belle, plus parfaite.

Il suffit de partager le temps. C’est si simple, qu’est-ce qui pourrait mal tourner ?

Jouer avec le feu

Pierre élève seul ses deux fils. Louis, le cadet, réussit ses études et avance facilement dans la vie. Fus, l’aîné, part à la dérive. Fasciné par la violence et les rapports de force, il se rapproche de groupes d’extrême-droite, à l’opposé des valeurs de son père. Pierre assiste impuissant à l’emprise de ces fréquentations sur son fils. Peu à peu, l’amour cède place à l’incompréhension…

Adaptation du roman « Ce qu’il faut de nuit» de Laurent Petitmangin paru en 2020

L’Attachement

Sandra, quinquagénaire farouchement indépendante, partage soudainement et malgré elle l’intimité de son voisin de palier et de ses deux enfants. Contre toute attente, elle s’attache peu à peu à cette famille d’adoption.

Construit en 12 chapitres rythmé par la croissance du nouveau-né, le scénario fait s’entrecroiser beaucoup de personnages et réussit à donner à chacun une vraie identité. Souvent touchant mais parfois inégal, le film aborde une multitude de simples sujets familiers de l’humain en général – une vaste ode aux choses de la vie qui constitue un film attachant et extrêmement bien ficelé.

D’après le roman « L’intimité » d’Alice Ferney, paru en 2020 chez Actes Sud.

En fanfare

Thibaut est un chef d’orchestre de renommée internationale qui parcourt le monde.

Lorsqu’il apprend qu’il a été adopté, il découvre l’existence d’un frère, Jimmy, employé de cantine scolaire et qui joue du trombone dans une fanfare du nord de la France. En apparence tout les sépare, sauf l’amour de la musique. Détectant les capacités musicales exceptionnelles de son frère, Thibaut se donne pour mission de réparer l’injustice du destin.

Sélection officielle du 77e Festival de Cannes dans la catégorie Cannes Première

Marcello Mio

Avec : Chiara Mastroianni, Catherine Deneuve, Fabrice Luchini, Nicole Garcia, Benjamin Biolay, Melvil Poupaud

Elle est actrice, elle est la fille de Marcello Mastroianni et Catherine Deneuve et le temps d’un été, chahutée dans sa propre vie, elle se raconte qu’elle devrait plutôt vivre la vie de son père.

Elle s’habille désormais comme lui, parle comme lui, respire comme lui et elle le fait avec une telle force qu’autour d’elle, les autres finissent par y croire et se mettent à l’appeler « Marcello ».

François Truffaut, le scénario de ma vie

Les films de François Truffaut « avancent comme des trains, tu comprends ? Comme des trains dans la nuit. » Sa vie a connu le même rythme ; le mot FIN arrive, il a 52 ans. Quelques mois plus tôt, le cinéaste entreprend de se confier à son ami de jeunesse Claude de Givray et replonge dans son histoire familiale. Mais le temps va lui manquer pour achever son projet autobiographique. Il avait le titre : « Le Scénario de ma vie ».

Le film de David Teboul, nourri de correspondances et de documents inédits, dévoile une part de cet ultime récit.

L’Histoire d’Adèle H.

Miss Lewly prend pension à Halifax en 1863. Elle y cherche le Lieutenant Pinson dont elle est follement amoureuse mais qui ne l’aime pas. Il a beau le lui signifier, elle continue de le poursuivre même si elle sait qu’il a une maîtresse. Miss Lewly est en réalité Adèle Hugo, la seconde fille du poète. Elle essaie à tout prix de l’épouser, fait échouer le mariage de Pinson avec une autre femme. La mère d’Adèle meurt et Pinson part à la Barbarde, elle le suit. Recueillie par Mme Baa qui prévient la famille Hugo, elle sera renvoyée en France et internée.

Oscars 1976 : Isabelle Adjani nominée dans la catégorie meilleure actrice pour son rôle dans le film

Rocco et ses frères

Avec : Alain Delon, Renato Salvatori, Annie Girardot, Katina Paxinou, Roger Hanin

pour la projection à l’Institut français : sous-titres en bulgare et français

Quittant leur province pauvre de Lucanie en Italie du Sud, la famille Parondi – Rosaria, la mère veuve, et ses cinq fils, Vincenzo, Simone, Rocco, Ciro et Luca – vient s’établir à Milan. Vincenzo se marie. Simone s’entraîne pour devenir boxeur. Rocco est employé dans une teinturerie. Ciro suit des cours du soir tout en travaillant pour devenir ouvrier spécialisé. L’harmonie de la famille va être perturbée par l’entrée en scène de Nadia, une jeune prostituée dont Simone et Rocco tombent tour à tour amoureux…

Samedi matin, place aux histoires ! Une heure du conte dédiée aux enfants pour rêver, grandir, s’émerveiller !

En cette année des Jeux olympiques et paralympiques à Paris, la Journée internationale des professeurs de français célèbre le sport et la francophonie sous le thème « Toutes championnes, tous champions : porteurs de la flamme francophone ». Les enseignantes et les enseignants de français, véritables champions de la transmission linguistique et culturelle, ont l’opportunité unique d’intégrer l’esprit olympique dans leurs salles de classe. Ils encouragent ainsi leurs élèves à explorer la langue française, non seulement comme moyen de communication, mais aussi comme symbole de dépassement de soi et d’excellence.

Pour cette grande journée mondiale, l’Institut français de Bulgarie propose aux enseignants de et en français de porter haut la flamme de la francophonie en participant aux événements programmés les 20 et 21 novembre, en ligne et en présentiel.

Quizz « Champion.ne.s de la langue française » – en ligne le 20 novembre à 16h
Mettez à l’épreuve vos connaissances des subtilités de la langue française en participant au quizz en ligne organisé par l’Institut français de Bulgarie et gagnez des cadeaux surprises !
Inscription obligatoire au plus tard le 20/11 à 12h.

Café littéraire « Les Champion.ne.s des littératures francophones » – à la médiathèque de l’Institut français de Bulgarie le 21 novembre à 16h – en partenariat avec la NUB. Venez vous installer confortablement le 21 novembre à 16h à la médiathèque autour d’un thé ou d’un café gourmand, en compagnie de Radosveta Krastanova, docteure en histoire contemporaine et responsable du Centre francophone de la NUB, et Magdalena Bojkova, enseignante de langue et de littérature francophone à la NUB, pour savourer avec nous le meilleur des littératures francophones et découvrir ses plus grand.e.s champion.ne.s !
Places limitées, inscription obligatoire au plus tard le 21/11 à 12h.

Rencontre avec l’autrice Elitza Gueorguieva – salle Slaveykov le 21 novembre à 18h30 – en partenariat avec les éditions Colibri. L’autrice franco-bulgare de Les cosmonautes ne font que passer (2016) revient à l’Institut français pour nous parler de son nouveau roman Odyssée des filles de l’Est (2024, éd. Gallimard) où elle s’en prend aux stéréotypes qui collent à la peau des « filles de l’Est », qu’elle dynamite purement et simplement, grâce à une langue et un regard impitoyables et irrésistibles.

Quel est le rôle des médias dans le rapprochement et la division des sociétés ? Et quel était-il dans la publicité idéologisée et contrôlée du passé récent ? Comment les « radios étrangères » ont-elles contribué à la recherche de la vérité et à la fin de la Guerre froide ? Quels sont les médias qui font tomber les murs aujourd’hui, et y en a-t-il qui les érigent ? Existe-t-il des critères de bon journalisme lorsque chacun a son propre mur de médias sociaux, et le journalisme professionnel a-t-il les moyens de rivaliser avec cet espace numérique « toujours ouvert » ?

Dans le cadre de son programme de commémoration du 35ᵉ anniversaire de 1989, le Festival pour la solidarité européenne Walls et la conférence internationale du même nom proposent trois tables rondes ouvertes au grand public. La table ronde, organisée par l’Institut français, met l’accent sur une profession révélatrice de la santé de la démocratie : le journalisme. Avec la participation de Ralitsa Kovatchéva, maître de conférences associée (FJMC, Université de Sofia), des journalistes bulgares Alexander Andreev et Ruslan Trad, du journaliste d’investigation et auteur polonais Igor Janke, ainsi que du correspondant de Radio France Internationale – Berlin, Pascal Thibaud (en ligne).

Dans le cadre du projet « ICC Métiers d’art », l’Institut français de Bulgarie avec le soutien de l’Institut français de Paris vous propose son 3ème atelier Métiers d’art de l’année 2024. Après la mode & l’éducation, le textile, la tapisserie et le papier peint, ce sera le tour des « Arts du Feu : le Verre et la Céramique » le 20 Novembre prochain.

Des experts de ces deux domaines de France et de Bulgarie se rencontreront sur trois jours avec une journée de séminaire ouverte au public le 20 novembre de 9h00 à 18h00. Entrée libre. Inscriptions conseillées.

Nous aurons le plaisir de recevoir de prestigieuses institutions comme le Musée des Arts décoratifs de Paris, le Centre d’art contemporain de Meymac, Le Centre International du Verre de Marseille, les ateliers de céramique de Troyan, les Universités et Académies des beaux-arts de Sofia , des conservateurs de la galerie nationale de Sofia et des artistes Bulgares et Français qui partageront leurs expériences. Ce sera l’occasion de retracer l’histoire de la céramique et du verre en France et en Bulgarie, et de voir comment les métiers d’art peuvent revitaliser les territoires et la création au travers de projets communs entre tradition, artisanat et art contemporain.

Programme

9h00 – 9h15 : Mots d’accueil dе M. Édouard Mornaud, attaché culturel de l’Institut français de Bulgarie

9h45 – 10h15 : Université des beaux-arts de Sofia : Assoc. Prof. Krassen Troanski, Directeur du département de céramique et de design de porcelaine et verre

10h30 – 11h00 : Centre d’art contemporain de Meymac : Mme Caroline Bissière, directrice et M. Jean-Paul Blanchet, Président.

11h30 – 12h00 : Dr. Maria Miteva & M. Theodossiy Gueorguiev, Conservateurs à la Galerie nationale de Sofia : « La céramique bulgare et l’expérience française acquise dès le début du XXe siècle »

12h00 – 12h30 : Présentation de la tradition déclinée aux œuvres contemporaines par l’atelier « Keramic Thermodvoyka » : M. Ivaylo Ivanov, Mme Neda Licheva et Mme Ilina Ilieva de l’atelier « Radilina » de Troyan

12h30 – 13h00 : Démonstration de décoration de la technique dite « de la goutte » par Mme Ilina Ilieva de l’atelier « Radilina » de Troyan

14h30 – 15h30 : La biennale du verre de Sofia : témoignage autour de l’ouverture de l’exposition permanente de la collection de la biennale à Tryavna

– Mme Lyubomira Valcheva-Nundloll, Membre de l’association ARTREAL K.L.M. et du conseil d’administration de la biennale internationale du verre

– Mme Monika Naydenova : Artiste verrier, responsable de l’atelier de verre au département de Design et arts visuels de la Nouvelle Université Bulgare

15h30 – 16h : M. Konstantin Valchev, Fondateur de la biennale du verre & maitre verrier (Bulgarie – République Tchèque) & Mme Margarita Markova, Artiste maître verrier

16h00- 16h30 : Musée des Arts décoratifs de Paris : Jean-Luc Olivié conservateur verre: « Le verre contemporain au MAD Paris 1878-2024 »

16h30 – 17h00 : CIRVA – Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques de Marseille, M. Stanislas Colodiet ; Directeur, conservateur du patrimoine (Visio)

17h00 – 17h30 : Mme Clara Rivault, Artiste verrier – projection du Film de l’IF (7.45mn) et partage d’expérience de son projet sur la façade de l’IF Paris

Tarif des billets	Sofia	Plovdiv	Varna
Standard	14 BGN	12 BGN	12 BGN
Réduit *	10 BGN	10 BGN	10 BGN

Horaires d’ouverture de la caisse de l’Institut français dans la période 16-30/11
lundi – vendredi	17:00 – 19:30
samedi – dimanche	16:00 – 19:30

Intervenants:

PROGRAMME

Boléro

Monsieur Aznavour

Vingt dieux

Dahomey

Quand vient l’automne

The Substance

Jouer avec le feu

L’Attachement

En fanfare

Marcello Mio

François Truffaut, le scénario de ma vie

L’Histoire d’Adèle H.

Rocco et ses frères

Programme