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Le festival de danse et de performance ouvre sa 16ème édition entre le 10 et le 12 mai avec un Focus France

Le 10 mai, avec la présentation de l’électrisant Rave Lucid à Plovdiv, débute la seizième édition du festival international de danse et de performance One Dance Festival. L’édition de cette année du festival (jusqu’à récemment ONE DANCE WEEK) se déroulera sur quatre week-ends, sous la devise « Dance with Everybody ». Le programme comprend 12 spectacles et débute par la thématique Focus France, réalisée avec le soutien de l’Institut français. Les billets sont désormais en vente dans les billetteries EasyPay à travers le pays et en ligne ici.

Le festival débutera le 10 mai à 19h30 à la Maison de la Culture « Boris Hristov » avec l’intense et émouvant Rave Lucid de la compagnie française MazelFreten – un spectacle rave dédié à la danse électro.

Le 11 mai, au Théâtre dramatique de Plovdiv et à la Maison de la Culture « Boris Hristov », successivement à partir de 18h00 et à partir de 20h30, les représentations « Welcome » de Joachim Maudet et « Bless the Sound that Saved a Witch like me » de Benjamin Kahn. Le 12 mai, sur la grande scène de la Maison de la Culture « Boris Hristov », nous verrons le spectacle « Hairy » de l’une des jeunes stars de la scène de la danse européenne – le chorégraphe Dovydas Strimaitis.

Rave Lucid – Mazelfreten
10.05, 19h30 – Maison de la Culture « Boris Hristov »

Rave Lucid apporte l’énergie électrisante d’une discothèque parisienne à Plovdiv. De plus, musique house, éclairage disco et expressivité de dix danseurs se mélangent sur scène dans un triomphe spectaculaire de la danse électro. Sa magie magnétique et haute fréquence conquiert scènes et auditoriums dans ce spectacle des chorégraphes Brandon Masele et Laura Defretin, fondateurs de la compagnie française Mazelfreten.

Welcome – Joachim Maudet
11.05, 19h30 – Théâtre dramatique de Plovdiv

Le spectacle « Welcome » explore les contradictions humaines entre ce qui est dit et fait, abordé et reçu, conçu et vécu. C’est une invitation à scruter les espaces qui contiennent, limitent et séparent, à franchir le seuil et à redécouvrir le besoin de réunion, de cohésion, de compréhension.

Bless the Sound that Saved a Witch like me – Benjamin Kahn
11.05, 20h30 – Maison de la Culture « Boris Hristov »

Bless the Sound that Saved a Witch like me est une performance solo physique et sonore qui emmène le public à travers différents états. Transe, résistance, extase. Moments de silence ponctuant l’action, les textes de Benjamin Kahn et la musique de la compositrice Lucia Ross forment un contraste qui renforce l’impact. Sati Veyrunes glisse d’un état à l’autre, brouillant les frontières entre les sexes. Parfois, c’est une mère, un garçon, une femme, une sorcière ou un être indéfini.

Hairy – Dovydas Strimaitis
12.05, 19h30 – Maison de la Culture « Boris Hristov »

Dans sa performance Hairy le chorégraphe Dovydas Strimaitis explore l’opposition entre la statique des cheveux et la dynamique du corps, entre sa nature incontrôlable et la danse comme art de (soi)contrôle physique. Bataille entre l’ordre et le chaos, il s’agit d’une performance dans laquelle les cheveux dénoués sans volonté dévoilent leurs significations symboliques, telles que l’insouciance, l’enthousiasme, l’impulsion créatrice et l’esthétique sous-culturelle. Et plus.

Vous trouverez plus d’informations sur les spectacles de Focus France au One Dance Festival 2024 ici.

Focus France au One Dance Festival 2024 est réalisé avec le soutien de l’Institut français.

Le festival international de danse et de performance One Dance 2024 se tiendra à Plovdiv du 10 mai au 2 juin.

Jusqu’à récemment, One Dance Week, le festival avait depuis longtemps dépassé son format d’une semaine, ce qui nécessitait son nouveau nom.

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https://onedance-festival.com

One Dance Festival 2024 est organisé par la Fondation ONE pour la culture et les arts et est réalisé avec le soutien du ministère de la Culture de la République de Bulgarie. Le festival fait partie du programme de Plovdiv – Capitale européenne de la culture 2019.

Le programme Focus France est mis en œuvre avec le soutien de l’Institut français.

Le 24 avril 2024, Jean-Baptiste Andrea a remporté la septième édition du Choix Goncourt de la Bulgarie avec « Veiller sur elle ». Sous la présidence d’honneur de Penda Diouf écrivaine et comédienne, 8 représentants de 8 équipes de 3 lycées labellisés LabelFrancEducation, des 2 lycées français et de 3 universités de Veliko Tarnono et Sofia, ont délibéré et voté pour leur préférence.

Félicitations à tous les jurés qui ont défendu leur choix avec passion et conviction. Un grand merci à tous les enseignants qui les ont accompagnés.

Organisé par l’Institut français de Bulgarie, en partenariat avec l’Académie Goncourt, le Choix Goncourt de la Bulgarie a pour objectif de promouvoir la littérature francophone contemporaine en Bulgarie.

En marge des délibérations du Choix Goncourt de la Bulgarie, un jury composé de membres de l’IFB, du CREFECO et des éditions Colibri a remis le 1er Prix d’écriture d’invention à Elitza Angelova de l’Université Cyrille et Methode de Veliko Tarnovo.

Un prix d’honneur a également été remis à une élève de classe de seconde du lycée français international de Varna.

Retrouvez toutes les informations sur le Choix Goncourt de la Bulgarie ici

Le symbole olympique se compose de cinq anneaux entrelacés de dimensions égales, employés seuls, en une ou cinq couleurs qui sont, de gauche à droite, le bleu, le jaune, le noir, le vert et le rouge. Le symbole olympique (les anneaux olympiques) exprime l’activité du Mouvement olympique et représente l’union des cinq continents et la rencontre des athlètes du monde entier aux Jeux Olympiques.

#Paris2024

Jeudi, 25 avril 2024, 18h30 dans la salle Slaveykov de l’Institut français de Bulgarie.
Entrée libre. Interprétariat français/bulgare

L’artiste contemporain est par hypothèse beaucoup plus qu’un auteur. L’Etat providence et la  « main invisible du marché » ont pratiquement effacé la carrière de l’artiste solitaire qui se consacre uniquement à son art. Les auteurs ne sont plus seulement des artistes, mais aussi des producteurs, des activistes et des propagateurs de valeurs et de causes collectives. Sans ces derniers, il n’y a presque plus de possibilité d’expression.

La discussion avec Penda Diouf se concentrera autour du thème de la responsabilité de l’auteur dramatique contemporain et du praticien de théâtre, de leurs rôles et des perspectives. Penda Diouf et Stefan Prohrov évoqueront la politique du corps et de ses conséquences dans champs culturels et du patrimoine, de la multiplicité de l’Europe et du potentiel du passé en tant que  « capital » pour les interventions artistiques à venir.

Penda Diouf est une dramaturge, comédienne et ancienne directrice de médiathèque franco-sénégalaise contemporaine.

Née à Dijon d’un père sénégalais et d’une mère ivoirienne, Penda Diouf s’est sentie toute son enfance exclue et irrémédiablement coincée entre le monde blanc de la métropole française et le monde wolof de ses cousins au Sénégal.

A 19 ans, elle écrit sa première pièce, ‘Poussière’, sans jamais être allée au théâtre pour laquelle elle bénéficie d’une bourse du Centre national du Théâtre puis sélectionnée par le bureau des lecteurs de la Comédie-française. En 2008, ‘Souriez, vous êtes filmés’ lui vaut la bourse de la fondation Beaumarchais.

A la fin de l’année 2010, elle plonge dans une grave dépression. C’est un voyage d’un mois et demi en Namibie, sur les traces de Frank Fredericks, qui la sauve. Elle raconte son périple dans un texte autobiographique, ‘Pistes’, qu’elle a elle-même joué au festival d’Avignon 2017. Elle y évoque également le premier génocide du XXème siècle : le massacre des Héréros et des Namas commis par les troupes coloniales allemandes.

Dans sa quête identitaire, elle fait la démarche d’obtenir la bi-nationalité sénégalaise et devient secrétaire générale de l’association antiraciste Les Indivisibles.

Elle a bénéficié de résidences d’écriture, à l’Institut français de Tunis – Villa Salammbô, au Royal Court à Londres, en 2024 à la Villa Albertine à New York, au Théâtre National de Strasbourg ou à la Maison des écritures à La Rochelle. Elle est également lauréate de la bourse du Ministère de la Culture « Les mondes Nouveaux » 2023.

Penda Diouf est élue « nouveau talent théâtre 2023 » par la SACD. 

Stefan Prohorov est un metteur en scène et dramaturge bulgare qui travaille principalement dans le domaine du théâtre et des arts du spectacle. Son travail est centré sur l’approche interdisciplinaire des sujets socialement sensibles ainsi que sur les expériences interculturelles dans le théâtre classique. Son travail artistique se concentre sur des représentations interactives et sensorielles qui traitent de questions sociales.

Ce rendez-vous littéraire s’organise dans le cadre de l’édition 2024 du Choix Goncourt de la Bulgarie.

Le grand pianiste français François Chaplin jouera à Sofia pour soutenir de jeunes pianistes bulgares talentueux, sélectionnés par un jury international dans le cadre du concours de la Fondation Ventsislav Yankoff – Poètes du piano. /www.vyankoff.com/

En tant qu’étudiant au Conservatoire de Paris, il a reçu de précieuses leçons du remarquable pianiste bulgare Ventsislav Yankoff.

Le programme de son récital de charité comprend des œuvres de Haydn, Chopin et Debussy, qu’il a étudiées avec son mentor.

Ventsislav Yankoff est l’élève du professeur allemand prof. Martinsen et de la pianiste française Marguerite Long et a obtenu le premier prix du Concours international Marguerite Long-Jacques Thibaud en 1949. C’est cette magnifique pianiste française, amie de Maurice Ravel et de Claude Debussy, qui a appris à Ventsislav Yankoff à interpréter leurs œuvres. Cette tradition est transmise à ses élèves. L’un des plus éminents d’entre eux est François Chaplin qui, en venant en Bulgarie, remplit une promesse faite il y a longtemps à son professeur : jouer devant le public bulgare.

François Chaplin était membre du jury à Sofia en 2023, qui a désigné les premiers boursiers de la Fondation « Ventsislav Yankoff » – Ivaylo Vassilev et Angel Yalachkov – deux jeunes pianistes talentueux qui ont un grand avenir devant eux. Grâce au soutien financier qu’ils ont reçu, ils ont pu participer à plusieurs classes de maître à l’étranger et aujourd’hui, nous nous réjouissons tous de leur grand succès.

Il organisera une classe de maître pour jeunes pianistes du 13 au 17 mai 2024, à l’Institut français de Bulgarie.

Le 17 mai à 19h00 dans la salle Slaveykov de l’Institut français à Sofia aura lieu le concert des étudiants de la classe de maître. L’entrée est gratuite jusqu’à épuisement des places.

Le récital de charité et la masterclass sont organisés sous le patronage du Ministère de la Culture, de l’Ambassade de France et de l’Institut français en Bulgarie et avec le soutien financier de la municipalité de Sofia. Les partenaires de ces initiatives sont : la Croix rouge bulgare, Fair Play International, Académie nationale de musique «Prof. Pancho Vladigerov », École nationale de musique « Lyubomir Pipkov » et l’Association des consuls honoraires en Bulgarie.

La Bulgarie peut avoir ses ambassadeurs spéciaux dans le monde grâce à ses jeunes musiciens talentueux. Un peu d’aide à temps pour eux aujourd’hui est inestimable.

Ne manquez pas l’élégante soirée du dimanche 19 mai à 19h00 dans la salle Bulgarie avec la merveilleuse musique de Haydn, Chopin et Debussy et rejoignez cette noble entreprise au profit du talent, du travail acharné et de l’inspiration de nos jeunes pianistes !

Les billets sont disponibles sur le réseau eventim et à la billetterie de la salle Bulgarie.

Comment les microtechnologies révolutionnent la médecine en permettant de fabriquer des mini-organes de la taille d’une clé USB ? Comment a-t-on découvert un océan caché sous la glace de l’une des lunes de Saturne ? Deux scientifiques français viendront répondre à ces questions, et à beaucoup d’autres, lors de la XIVème édition du Festival de la Science de Sofia à Sofia Tech Park, 111 bd. Tsarigradsko chaussée. L’Institut français de Bulgarie vous invite à venir les rencontrer et découvrir de quelle manière les chercheuses et les chercheurs français contribuent aux progrès du savoir scientifique.

Au Programme

Entrée libre

11 mai, de13h00 à 14h00, Salle Cosmos

Organe sur puce : des mini-organes en laboratoire pour les besoins de la biomédecine

À la croisée de la biologie, de la physique et de l’ingénierie, l’organe sur puce est une technologie émergente qui imite bien les organes humains en laboratoire. De la taille d’une clé USB, ces microdispositifs permettent aux chercheurs et aux cliniciens de mieux modéliser la santé et les maladies humaines. Plus précis, ces modèles d’organes accélèrent désormais le développement de nouveaux médicaments et de médecine personnalisée. Embarquez pour l’avenir avec le jeune explorateur français Alexandre Grassart de l’Institut Pasteur.

Conférence en français / traduction en bulgare

Alexandre Grassart

Alexandre Grassart est un jeune chercheur français qui dirige un laboratoire de recherche à l’Institut Pasteur de Lille où son équipe développe de nouvelles technologies d’organes sur puce pour mieux comprendre les maladies infectieuses. Après avoir obtenu son doctorat en biologie cellulaire à l’Université Paris-Saclay, il a acquis une expertise dans les domaines de la bio-ingénierie et de l’infectiologie à l’Université de Californie à Berkeley et à l’Institut Pasteur de Paris.

11 mai, 17h30-18h30, Salle Cosmos

Mimas (lune de Saturne) : sous la glace, un océan

La lune de Saturne, Mimas, a une surface géologiquement inactive, qui semble également être très ancienne. Cependant, les données obtenues par la sonde Cassini-Huygens sur le mouvement de rotation et l’orbite de Mimas ont révélé la présence d’un jeune océan souterrain. Mimas est devenu le plus petit satellite du système solaire, pour lequel des preuves de l’existence d’un océan sous la surface ont été trouvées. Apprenez-en plus auprès de l’astrophysicien français Nicolas Rambaux de la Sorbonne.

Conférence en français / traduction en bulgare

Nicolas Rambaux

Nicolas Rambaux est enseignant-chercheur à Sorbonne Université de Paris et à l’Institut de Mécanique Céleste et de Calcul des Éphémérides de l’Observatoire de Paris. Ses intérêts de recherche portent sur l’étude de la rotation des corps célestes dans le système solaire, y compris les satellites de la Lune et de la glace, afin d’étudier leur structure interne.

Formation en ligne « Préparer et accompagner ses élèves pour les travaux de l’attestation bilingue francophone » a eu lieu du 11 avril au 16 avril 2024.

Organisée par l’Institut français de Bulgarie, les séances ont été animées par Adriana Davanture, experte associée auprès de France Education international. L’objectif général était de fournir des méthodes et de ressources afin de mieux outiller les enseignants dans l’accompagnement des travaux demandés aux élèves bulgares dans le cadre de l’attestation bilingue francophone.

Interdisciplinarité, pédagogie de projet, développement des compétences transversales, techniques de recherche documentaire étaient au programme. Ont participé à cette première formation du plan d’action mené avec France Education international pour l’année 2023-2024, des professeurs de français et de DNL (biologie, histoire, mathématiques, physique et chimie) de lycées à section bilingue de Lovetch, Pernik, Plovdiv, Sofia et Varna.

Vadémécum de l’Attestation bilingue francophone, produit du travail collaboratif et des pratiques pédagogiques expérimentées par les enseignantes de français et de DNL qui ont participé cette formation.

Galerie Synthesis (55, boul. Vassil Levski)
Commissaires : Nadezhda Pavlova and Nikola Mihov
18 avril – 15 juin 2024

Vernissage : jeudi 18 avril, 18h30, en présence de Paolo Woods

La Galerie Synthesis et l’Institut français de Bulgarie présentent l’exposition Les Paradis de Paolo Woods et Gabriele Galimberti, présentée pour la première fois au festival Les Rencontres d’Arles en 2015 et a depuis voyagé dans de nombreux musées et festivals.

Les paradis fiscaux* ont discrètement pris d’assaut le monde en catimini. Les articles et les rapports de plus en plus nombreux sur ce sujet si mal compris sont en général illustrés par des images de plages bordées de palmiers. Est‐ce bien à cela que ressemblent les paradis fiscaux ?

Pendant plus de deux ans, les deux artistes ont visité 13 centres offshore qui incarnent l’évasion fiscale, le secret, et l’extrême richesse, guidés par une unique obsession : traduire en images ces sujets pour le moins immatériels. Du Delaware à Jersey, des îles Vierges britanniques à la city de Londres, du Panama jusqu’à Hong Kong et Singapour, Paolo Woods et Gabriele Galimberti nous font découvrir un monde secret très différent de ce que nous nous plaisons le plus souvent à imaginer.

Paolo et Gabriele empruntent les tropes photographiques et le langage du monde qu’ils étudient. Ils ont réellement créé une entreprise, judicieusement nommée The Heavens, dont le siège social se situe à Delaware où, pour une somme modique et sans documents supplémentaires, chacun peut créer une société à responsabilité limitée en moins de 20 minutes. Le siège de The Heavens se situe dans le même bâtiment modeste qu’Apple, la Bank of America, Coca‐ Cola, General Electric, Google, Wal‐Mart, et 285 000 autres entreprises.

Selon les estimations, en 2015, environ 32 trillions de dollars étaient dissimulés dans des centres offshores du monde entier. Ce montant représente environ dix fois le PIB de l’Allemagne. Les paradis fiscaux ne sont pas une excentricité exotique mais bien un instrument structurel de l’économie mondialisée. Ils aident les particuliers et les entreprises à contourner les réglementations financières et réduire leurs obligations fiscales. Le projet The Heavens nous confronte aux problèmes moraux les plus fondamentaux et interrogent les relations qu’entretiennent public et privé, entreprises et états, riches et pauvres.

C’est un sujet d’extrême importance, car c’est un phénomène mondial qui concerne chacun d’entre nous. Votre plan de retraite, votre compte bancaire, la société à laquelle vous achetez votre voiture, tous ces organismes ont probablement recours à l’offshore pour optimiser leurs obligations fiscales. N’oublions pas qu’une grande partie de ce qui se passe dans les paradis fiscaux est parfaitement légal. Ce n’est peut-être pas moral, mais c’est parfaitement légal. Bien que ce soit légal, lorsque vous essayez d’établir un contact personnel avec ces personnes, beaucoup d’entre elles vous refuseront et ne demanderont pas à vous parler en tant que membre de la presse. J’ai travaillé comme photographe de guerre en Afghanistan et en Irak. J’ai photographié en Iran pendant plus de cinq ans. J’ai également travaillé avec les Chinois en Afrique, qui sont pour le moins réservés à l’égard des médias, mais c’est le sujet le plus difficile sur lequel j’ai travaillé jusqu’à présent, déclare Paolo Woods.

*Les paradis fiscaux sont des endroits où l’on peut investir sa fortune pour échapper aux règles financières de son pays. Il peut s’agir de lois fiscales ou pénales, de lois sur la transparence et la divulgation d’informations ou de réglementations financières. Il ne s’agit pas seulement d’impôts. Il n’est pas nécessaire de transférer sa fortune dans un paradis fiscal. Il suffit généralement que l’entité juridique qui détient cette richesse soit située dans le paradis fiscal – il peut s’agir d’une société fictive, d’un trust ou d’autre chose. L’actif lui-même, votre propriété, peut être n’importe quoi, il peut être situé n’importe où. Il peut s’agir d’un tableau, d’un jet privé, d’un compte bancaire en Suisse ou d’une maison dans un quartier chic de Londres.

Des termes comme « offshore » ou « refuge » sont souvent utilisés, « paradis fiscal » en français ou « Steueroase » (oasis fiscale) en allemand. Ces termes sont destinés à susciter des émotions positives chez les gens. C’est pourquoi les organisations qui luttent contre les paradis fiscaux, comme le Tax Justice Network, préfèrent parfois des termes tels que « juridiction pratiquant la confidentialité ». – extrait d’un essai du journaliste et écrivain britannique Nicholas Shaxon, publié dans le livre The Heavens (Dewi Lewis, 2015).

Le livre de photos The Heavens (Dewi Lewis, 2015) fait office de rapport annuel de l’entreprise de Paolo et Gabriele. L’édition française du livre Les Paradis (Delpire, 2015) sera disponible à l’achat dans la boutique Photosynthesis pendant l’exposition.

CONCERNANT LES AUTEURS :

Paolo Woods est né en 1970 aux Pays-Bas.

Né de parents d’origines canadiennes et hollandaises, Paolo Woods, basé à Paris a grandi en Italie et vécu en Haïti. Membre fondateur de la revue KOMETA et directeur de la photographie de cette même revue, il parcourt le monde et se consacre à des projets au long cours qui mélangent photographie et journalisme d’investigation.

Il a publié huit ouvrages, parmi lesquels Chinafrique, une enquête sur l’essor spectaculaire de la présence chinoise en Afrique. Son travail illustre régulièrement des publications internationales de première importance. Des expositions monographiques lui ont été consacrées dans plus d’une douzaine de pays et ses photographies font partie de plusieurs collections privées et publiques. Il a reçu de nombreux prix, dont deux World Press Photo Awards.

Gabriele Galimberti est né en 1977 en Italie.

Il a étudié la photographie à la Fondazione Studio Marangoni. Il a dirigé un studio de photographie professionnelle et une galerie à Florence avant de devenir photographe à plein temps, réalisant tant des travaux de commande que des projets documentaires personnels.
Il a récemment achevé un voyage de deux ans autour du monde au cours duquel il a produit un travail diffusé dans plus d’une centaine de publications internationales. Trois de ses projets, qui ont fait l’objet d’une parution aux éditions Random House et aux éditions Abrams, connaissent aujourd’hui un vif succès.

Dans le cadre de l’exposition :
19 avril, 18h30 | Rencontre avec Paolo Woods, (en anglais sans traduction en bulgare), auditorium de la NATFA Krastyo Sarafov.
14 mai, 17h00-20h00 | Bibliothèque Photosynthesis – Focus sur les livres photo de Paolo Woods et Gabriele Galimberti, Galerie Synthesis
18 mai, 16h00 | Nuit européenne des musées, visite de l’exposition avec Nadezhda Pavlova, une des commissaires de l’exposition, Galerie Synthesis
30 mai, 18h30 | Projection du film Happy Pills, 2022, réalisé par Paolo Woods, 94 min (sous-titré en anglais), salle Slaveykov, Institut français
14 juin, 18h30 | Projection du film Riberboom (Partners), 2023, réalisé par Claude Bechtold, 99 min (sous-titré en anglais), salle Slaveykov, Institut français
15 juin, 16h00 | Présentation de Kometa, la revue française tournée vers l’Est, Galerie Synthesis

L’exposition Les Paradis est réalisée avec le soutien de l’Ambassade de France en Bulgarie, l’Institut français de Bulgarie et Photosynthesis. Elle est le cheminement du partenariat entre la Galerie Synthesis et l’Institut français, dans de cadre duquel ont été présentés les expositions : Vestiges d’empires de Thomas Jorion (2021), Beijing Silvermine – livres-photos de Thomas Sauvin (2020), Vernacular MashUp de Jean-Marie Donat (2019) et Melos de Guillaume Lebrin (2019).

L’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) en partenariat avec l’Université de Sofia « Saint Kliment Ohridski » et sa Faculté de Lettres classiques et modernes organisent la 6ème édition du concours « Ma thèse en 180 secondes ». Le concours bénéficie de l’appui traditionnel du Centre francophone de l’Université de Sofia et reste ouvert aux doctorants de tous les établissements d’enseignement supérieur en Bulgarie.

Ce concours représente une opportunité pour les doctorants francophones de présenter leur sujet de recherche à un public diversifié de non-spécialistes. Chaque participant doit faire en trois minutes une présentation claire, concise, convaincante et attractive en français de la problématique sur laquelle il travaille. Le concours « Ma thèse en 180 secondes » offre aux participants une occasion unique d’améliorer leurs compétences en matière de communication tout en présentant leur recherche à un public plus large. C’est aussi un moyen de promouvoir la science et les études doctorales. Il s’agit d’une belle occasion pour présenter la production scientifique des jeunes chercheurs bulgares, ainsi que de renforcer les contacts et les échanges entre la communauté scientifique et la société.

Le concours « Ma thèse en 180 secondes » s’inspire de la compétition Three minute thesis (3MTMC) organisée pour la première fois en 2008 à l’Université de Queensland, en Australie. En 2012, il est entré dans l’espace francophone et actuellement des éditions sont organisées dans 30 pays.

La finale nationale Bulgarie aura lieu le 28 mai et son lauréat pourrait représenter la Bulgarie à la finale internationale du concours à Abidjan, capitale de la Côte d’Ivoire. Des formations spécialisées en communication scientifique et en art oratoire seront proposées aux participants à la finale.

Des prix seront décernés pour première (700 BGN), deuxième (500 BGN) et troisième place (300 BGN), ainsi qu’un prix du public.

Le concours est organisé avec le soutien du ministère des Affaires étrangères de la République de Bulgarie et avec l’aimable collaboration de l’Institut français de Bulgarie.

L’inscription au concours « Ma thèse en 180 secondes » Bulgarie 2024 est ouverte jusqu’au 30 avril 2024.

Toutes les informations nécessaires sur le concours sont disponibles sur le site de l’AUF

Le Printemps de Claude Le Jeune – tiré de la collection du même nom du compositeur de la Renaissance française, constitue le thème central du prochain concert de l’ensemble vocal de musique Cantanti DAI MONTI VERDI avec le claveciniste Nikolay Stoykov, qui donneront un concert à l’Institut français de Bulgarie , salle « Slaveykov » le 18 avril 2024 à 19h00. L’entrée au concert se fait sur invitation.

Au programme, des chansons de compositeurs français et franco-flamands de la fin de la Renaissance, parmi lesquels Claude Le Jeune, Clément Janequin, Roland de Lassus, Philippe de Monte et Jean de Castro, ainsi que ceux du répertoire pour clavecin des XVIe et XVIIe siècles dont Pierre Attaingnant, Louis Couperin, Jacques Champion de Chambonnières et le Roi de France Louis XIII.

Le concert est soutenu par la Municipalité de Sofia dans le cadre du Programme Culturel « Musique ancienne européenne sur la scène de Sofia » de la fondation Architetti musicali, ainsi que par l’Institut français de Bulgarie.