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Roms d’Europe, Cœur des Balkans // Concert de l’Orchestre Karandila avec la chanteuse Valentina – le 4 juin, 20h00, Salle « Slaveykov »

Dans le cadre de l’événement « Roms d’Europe, Cœur des Balkans : Regards croisés à l’Institut français de Bulgarie », nous avons le plaisir de vous inviter au concert de l’Orchestre Karandila avec la chanteuse Valentina. Le 4 juin à 20h00, dans la salle « Slaveykov ». Entrée libre. SUR INSCRIPTION.

Karandila présentera son exceptionnelle maîtrise au public de Sofia en délivrant un concert à l’Institut français. Cette fois, l’orchestre s’associera à la talentueuse chanteuse Valentina, promettant une expérience musicale inoubliable. Le programme du concert comprendra des chansons roms populaires emblématiques telles que « Čaje Šukarije », des classiques intemporels de Šaban Bajramović et Milcho Leviev, ainsi que des compositions originales de l’orchestre. L’interprétation de l’hymne rom « Djelem Djelem », qui touchera sans aucun doute le cœur de tous les participants, constituera un moment fort.

L’orchestre Karandila, phénomène sur la scène musicale bulgare, captive le public depuis trois décennies avec sa fusion unique de tradition et d’innovation. Fondé en 1994 à Sliven, l’orchestre a fait ses débuts au festival Romfest de Stara Zagora la même année. Son nom vient de Karandila, un parc pittoresque situé près de Sliven, dont le nom turc évoque l’esprit du passé et les influences orientales.

La palette musicale de Karandila est extrêmement riche et variée. Ils s’inspirent d’un riche répertoire comprenant des mélodies orientales, arabes et turques apportées sur nos terres par les fanfares militaires ottomanes, ainsi que des airs arméniens et saracatsanes. Mais la plus grande influence sur leur musique exerce sans aucun doute la musique rom des Balkans et la musique traditionnelle bulgare.

Le fondateur de l’orchestre, le trompettiste populaire de Sliven Angel Tichaliyev, s’est fixé l’objectif ambitieux de faire revivre l’esprit des fanfares bulgares traditionnelles, tout en révolutionnant leur son en y ajoutant une touche de modernité. Aujourd’hui, le son de Karandila est extrêmement varié et englobe un large éventail de styles. Cette diversité amène beaucoup de gens à penser que les racines des fanfares de la Nouvelle-Orléans pourraient se trouver dans la musique des Balkans. Leurs airs sont saturés de compositions incorporant des éléments de bebop, beaucoup de swing et un fort groove oriental.

L’ascension de Karandila a été phénoménale. Leur musique est présentée avec succès par Milan Ognyanov dans le documentaire « Éte gitan », coproduit par la chaîne française Canal+. En 1999, l’orchestre participe au prestigieux festival Jazz Across The Border à la Haus der Kulturen der Welt, à Berlin. En 2000, ils participent à la partie italienne de la tournée européenne de Goran Bregović. Peu après, Karandila effectue une tournée dans presque tous les pays européens, d’Anvers à Prague et de Stockholm à Palerme. L’orchestre représente la Bulgarie lors de festivals prestigieux tels qu’Europalia 2002 Bulgaria en Belgique à l’automne 2002, où il délivre pas moins de sept concerts. En 2002, l’orchestre a été rejoint par la talentueuse chanteuse Anita Christy (nièce du légendaire clarinettiste bulgare Ramadan Lolov, premier musicien à avoir enregistré de la musique traditionnelle bulgare sur un disque 78 tours en gomme-laque). L’orchestre participe à la tournée promotionnelle d’Hubert von Goisern pour Linz 2009, capitale européenne de la culture, ainsi qu’à une tournée conjointe avec la fanfare allemande de renommée mondiale Mardi Gras BB. Le 17 avril 2008, le groupe donne le concert d’ouverture du Balkan Fever Festival 2008 à Vienne, en Autriche. Karandila effectue régulièrement des tournées, certaines de leurs représentations se déroulant dans des lieux prestigieux tels que le Guča Trumpet Festival et le Salzburger Festspiele. Une de leurs représentations les plus récentes s’est tenue au Berkovitsa Brass Band Festival en septembre 2022. En 2023, l’orchestre participe au festival WELCOME IN TZIGANIE en France, en compagnie du grand Ivo Papazov.

Karandila interprète une musique originale dont se sont inspirés des musiciens populaires tels que Goran Bregović et Boban Marković. Les auditeurs sont toujours captivés par l’originalité et l’intégrité du son du groupe. Comme le dit Cliff Fernald, rédacteur en chef de RootsWorld, leur virtuosité est indéniable, mais ce sont les nuances subtiles qui les rendent si intéressants ; une note de blues pleine d’âme ici, un archet de la Nouvelle-Orléans par-là, et, intentionnellement ou non, un peu de bebop qui plane dans les endroits les plus inattendus. L’album présente également la chanteuse Anita Christie sur quelques belles balades, accompagnées d’un cymbalum pour deux d’entre elles et d’un violon pour l’autre. Un bref moment d’ambiance résume probablement le mieux l’atmosphère de l’album, lorsqu’un joueur de bois solitaire accompagne le grondement rythmique d’un train traversant une gare. La musique est très visuelle, jamais artificielle, toujours sur le point d’éclater en rires joyeux ou en soupirs de désespoir. Cette musique ne fait pas que survivre, elle vit pleinement dans cet album.

Ne manquez pas cette occasion unique d’apprécier la musique de Karandila et Valentina, qui vous feront voyager dans le monde riche des rythmes balkaniques et de l’âme rom.

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